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Portrait de Joë Bousquet par Camberoque, 1943

Joë Bousquet

Une réflexion minutieuse mais urgente, mais pleine d'impatience et de chaleur, qui se poursuivait depuis trente ans, vient de prendre fin. Sur quelle découverte ? Je le dirai de mon mieux. “Abeille d'hiver” paraît avoir été le nom que lui donnait Joe Bousquet. Les deux mots reviennent souvent dans ses Cahiers, tantôt suivis d'une image : “A l'auberge de l'instant” ; ou simplement de pensées brèves et obscures. Il disait encore : de maximes majeures.
Majeures ; car de ceci du moins Bousquet ne doutait point : c'est qu'il lui fallait à tout instant courir à l'essentiel. Il n'avait pas le temps de se tromper. Et nous, nous ne songions pas non plus à lui comme à un poète ou un écrivain — mais comme à l'homme qui devait, privé de corps autant dire, et chaque jour menacé dans sa pensée, réinventer contre vents et marées une réflexion qui considérât de haut ce corps, et cette pensée même.
Il ne s'agissait pas de lui seul.

Ta pensée n'était que tienne

Joe Bousquet n'avait pas été longtemps sans découvrir que son mal était commun. Commun à tous les hommes certes, mais d'abord aux écrivains sur qui pèse de nos jours la plus singulière malédiction. Car on voit bien qu'ils ne sont guère lus que par ceux qui aiment lire, non par ceux qui aiment vivre — eux-mêmes étrangement séparés, par la littérature, de la totalité des êtres, du monde tel qu'il est. Or qui souffrirait de ce retranchement plus qu'un auteur, dont la justification est précisément de dire ce qui est, mais déshonoré dès l'instant qu'il écrit (marquât-il d'autre part les qualités les plus brillantes) au petit bonheur, pour le plaisir, pour l'intérêt. Le voilà privé, à juste titre, de ce caractère sacré, que les peuples jadis ne lui refusaient pas. Simplement faut-il espérer que l'excès même de la souffrance et de la honte peut l'obliger au redressement — aux découvertes — nécessaires. L'homme de la rue peut oublier vingt-trois heures sur vingt-quatre qu'il n'est pas au monde. A l'écrivain, chaque instant le rappelle et chaque effort : chaque nouvelle expérience. Joe Bousquet ne se proposait rien de moins — lui-même infirme et gisant depuis que la balle de 1918 lui avait brisé la colonne vertébrale, le plus enfermé, le moins entendu des hommes — que de libérer tous ceux de sa génération.

Le mal venait du plus bas. Bousquet le décelait, peu s'en faut, en toute pensée. Il lui suffisait bien de rappeler les jours de sa blessure : à la veille d'une bataille (disait-il), l'homme redoute la mort — et cesse étrangement de la redouter dans l'instant même qu'il s'y expose, au cours du combat. Puis entre en agonie, recherche confusément sa peur sans la trouver et s'aperçoit enfin qu'il ne quitte rien. Curieuse, frivole pensée qui multiplie par cent mille la moindre expérience qu'il lui est donné de faire, fait d'un blessé tous les blessés, d'une femme toutes les femmes, confond l'avenir et le passé et voit à l'envers, comme si elle les avait prévus, les événements de la veille, ne découvre enfin que l'étrange ressource de balancer à tout instant son incertitude par une assurance d'autant plus étalée — d'autant plus insolente — que l'incertitude est plus grande.
C'est ce que l'on voit trop à l'usage. Il n'est point d'affirmation — plus elle est tranchante et ferme — qui n'appelle l'affirmation contraire. Les arguments valent peu : comme l'oiseau qui n'a qu'une aile, ils volent par couples. Tout jugement se trouve porté en appel, dans l'instant même où nous l'énonçons : il eût pu, tout aussi bien, être le jugement contraire. Bref, le trait essentiel de chaque idée est l'arbitraire. On le soupçonnait peut-être. Mais il faut mieux voir qu'il s'agit d'un arbitraire irréductible et qui nous enlève toute faculté de juger plus avant. Ainsi encore, plus la science s'étend et plus elle multiplie nos points de contact avec l'incertain. Il nous suffit d'apprendre une chose pour cesser d'en comprendre cent. “Mais toi ! (se disait Bousquet à lui-même), ne vois-tu donc pas qu'on ne trouve dans tes écrits ni ce que tu préfères, ni ce que tu oublies. Quelle est celle de tes idées qui a sur toi le même empire que l'amour — quelle est celle qui groupe toutes les forces de ton esprit —, quelle est celle qui t'a transformé ? Que se dégage-t-il de stable de tout ce bourdonnement d'abeilles ? Non, elles n'avaient toutes pour but que de te permettre de continuer. Elles n'étaient que tiennes.” Ainsi l'homme près de mourir, qui rappelle sa vie dans un éclair, découvre un vide monstrueux entre ce qu'il a fait et ce qu'il pensait faire. Il lui semble alors qu'il mérite, au nom de tout homme — à plus forte raison, de tout écrivain — la déchéance et le dédain. Mais il s'interroge impatiemment, et tente de se racheter.

Tu voles les cœurs que tu pensais retenir

Le moins qu'il faille dire du langage, c'est qu'il offre du premier abord avec évidence les mêmes défauts qui nous semblaient à la réflexion être ceux de la pensée. Il y suffit bien de relever le tout-venant des reproches qui lui sont couramment adressés.
Car s'il est vrai qu'une opinion ne se soutient qu'en prenant obscurément appui sur l'opinion opposée — en sorte que l'une et l'autre reviennent au même, et que le choix, que l'on fait plutôt de celle-ci ou de celle-là, relève du pur arbitraire — à bien plus forte raison est-ce le même arbitraire qui du premier contact nous choque et nous révolte en tout fait de langage ; soit qu'il s'agisse de combinaisons et de règles, de la construction même d'une œuvre : pourquoi la tragédie en cinq actes (plutôt qu'en trois) ? pourquoi le discours en trois points (plutôt qu'en quatre ou en douze) ? Soit de pure et simple grammaire : pourquoi faut-il ici le subjonctif, ailleurs le passif ou l'imparfait ? Surtout, pourquoi imposer un sujet, un verbe, un complément — ce mécanisme glacé, tout cet hiver triste — à la pensée que je formais si bien d'un seul éclair, sans toutes ces différences ? Poussez jusqu'au vocabulaire : pourquoi est-ce le mot d'étoile qui désigne l'étoile, les mots de terre ou de maison qui indiquent, plutôt que tous autres, la maison ou la terre ? Pourquoi est-ce le mot mais qui marque la réserve ou la restriction ? Tout se passe comme si le même arbitraire de la pensée se voyait, par l'effet du langage, mis en évidence, imposé à l'attention critique.

Je dis : à l'attention critique. Peut-être serait-il plus exact de dire que l'arbitraire du langage du moins, sitôt décelé, ne se peut guère nier (au lieu que celui de l'esprit par l'apparence avantageuse qu'il se donne, par ses mille justifications, par sa référence constante à la réalité, prête à mille controverses).
Ce n'est pas que le langage ne porte lui aussi ses justifications, son aspect réel — ses avantages. Et même sont-ils chez lui plus frappants encore. Il n'est guère de pensée certes qui ne s'étende à peine formée, se donne pour loi, et couvre enfin tout le champ de la conscience. Ainsi les mots à leur manière nous jettent dans on ne sait quelle ivresse, nous emportent où nous ne désirions pas d'aller, semblent à chaque instant nous révéler ce que notre pensée eût été incapable d'atteindre à elle seule. Comme si de simplement parler était un suffisant remède à notre insuffisance. “Cependant (ajoutait Bousquet) prends garde | Dans l'enchantement qui te saisit, tu n'es plus toi. Tu voles les cœurs de ceux que tu croyais retenir.” Mais un troisième défaut semble sinon plus grave, du moins plus caractéristique.
Il tient à la nature même du mot. A ce fait qu'il est, non point événement ni chose, mais — sitôt que l'on y regarde de près (soit par l'effet de quelque déception, ou par souci d'analyse) — simple signe. Je veux dire qu'il ne se suffit pas à lui-même, ne vaut que comme représentant d'un autre objet et ne reçoit enfin l'existence (quelles que soient ses origines) que de la décision par laquelle nous lui assignons tel ou tel sens : de la conscience que nous en prenons. Ainsi ne nous rejetant qu'à nous-mêmes, alors que nous souhaitions de connaître ce qui est. De cette conscience, faut-il enfin mieux marquer le défaut ? C'est qu'elle s'use, et le mot qui dans sa nouveauté nous frappe, devient vite banal, et privé, sinon de sens, de piquant, et comme d'invite à ce sens. Ainsi la réalité d'un objet ne se maintient-elle (disait Bousquet) qu'à travers ses métamorphoses. Il faut que le soleil se montre à nous comme le miroir des roses pour demeurer le soleil ; l'ancolie, comme un rideau de sable...

Oui, tels sont les vices du langage. D'ailleurs, ils crèvent les yeux. Et personne ne peut nier qu'ils montrent une terrible gravité : bien faite pour dégoûter tout écrivain d'écrire — pour le rejeter à lui-même : à sa pensée profonde, ou encore (c'est tout un) à sa pensée d'avant-langage (suppose-t-on) la plus brute et spontanée. A moins que...

Approche des énigmes

Que disait donc Bousquet d'étrange ou de difficile ? Ah ! il nous prévient :

Je cherche une clarté qui change tous les mots...

et encore :

... une épreuve poétique pour gâter toutes les preuves.

Mais quelle preuve ? On voit d'abord qu'elle intéresse — par la voie, il se peut, de la poésie — le monde tout entier, les espaces et les temps, les jours et les nuits.

Le jour, c'est un peu d'ombre qui vole
Rien ne se fait réel que pour me voir l'aimer

Voilà qui peut sembler simplement “poétique” ; pis encore, littéraire. Ailleurs :

Je suis le rêve de mes rêves

Pourtant, l'obscurité se précise et prend forme d'oracle :

J'ai vu le rayon qui ne voit pas les yeux
Tombe, pour devenir la main qui te retient
Il faut voir les choses dans le regard qu'elles nous font.

Ainsi des autres maximes majeures. Elles ne sont certes pas claires, non. Mais obscures du moins d'une même obscurité, si égale à elle-même qu'il ne semble pas trop difficile de la cerner, de la comprendre peut-être. Au demeurant, plus pressante, et comme mieux assurée sitôt qu'il s'agit de poésie :

Que ce qui est chanté devienne ce qui chante
Le poème ne connaît pas le poète
La poésie passe au-dessus de moi comme le vent dans les feuilles d'un chêne.

et cet admirable vers doré :

La poésie est la langue naturelle de ce que nous sommes sans le savoir.

Je n'expose pas un système, je raconte une histoire, je tente de fixer une illumination. Voici ce que je discerne :
C'est d'abord, si l'on en croit Bousquet, qu'il n'est peut-être pas d'événement au monde qui ne soit susceptible de voir l'ordre de ses éléments et jusqu'à leur nature renversés. Chaque chose devient son contraire. Ce n'est plus l'œil qui voit le rayon. Ce sont les rayons qui voient (ou ne voient pas) l'œil. Ni l'amour qui choisit son objet ; mais l'objet qui choisit son amour. Ni l'âme qui forme ses rêves, mais les rêves qui forment l'âme. C'est de quoi le langage nous est l'exemple le plus proche de nous, et qui résume assez bien les autres ; car le mot brut s'y peut transformer en esprit ; l'esprit en mot.

Ainsi la littérature offre-t-elle à cette métamorphose son terrain d'élection, et comme son lieu d'évidence. On vient de le voir longuement. Si le langage se trouve caractérisé par les mêmes traits et les mêmes illusions que la pensée, il reste que ces illusions se voient chez lui grossies, et comme évidentes. En sorte que l'écrivain — l'homme tout court — s'il veut échapper aux erreurs de son esprit et y voir clair dans le monde, doit à tout instant confronter ses idées aux mots qui les traduisent. Ainsi se voit-il protégé par ceux-ci contre celles-là : c'est qu'il est averti d'avoir à découvrir dans sa réflexion les mêmes défauts que lui offre, à ciel ouvert si je peux dire, le langage. Parvenu à ce point, lui faut-il dire encore que le langage exprime la pensée ? Si l'on veut. Observez cependant qu'il ne serait pas moins exact — qu'il est en tout cas plus efficace encore — de tenir que la pensée exprime le langage.
Cependant voici un dernier point. (L'a-t-on remarqué ? Je fais chaque fois un pas vers la pure et banale vraisemblance.) S'il est un trait courant de l'expression, c'est que le mot n'y soit point distinct de la pensée. Mais tous les deux ne font qu'un. Que je dise : “Il fait beau temps — Bonjour ! — Pierre a cassé la glace”, ce ne sont pas des mots que je dis : ce sont les choses mêmes que je cite, ou plutôt la chose et le mot ne font qu'un. Or cette simplicité se voit brisée à l'analyse. Je ne puis observer la phrase la plus naïve, sans me voir contraint d'y séparer les mots des idées. Cependant l'unité était désirable : elle était seule à même de me mettre de plain-pied avec le monde. Tout se passe comme si, dans ses efforts pour la retrouver, Bousquet se voyait parfois conduit à la dépasser, tantôt voyant encore dans le mot le signe de l'idée, tantôt dans l'idée l'expression du mot.
Mais Abeille d'hiver dit (il me semble) tout ce qu'il est difficile de préciser. C'est qu'il avait été donné à Bousquet d'être familier avec cet état où l'homme sait de science sûre, voit de voyance évidente que la chaleur et la glace, le joyeux bourdonnement des pensées et les mots fixes et figés, la profusion et le mécanisme ne font plus qu'une seule abeille.

Or “Abeille d'hiver” était aussi le nom que tenait de Joe Bousquet l'une des jeunes femmes qui venaient le visiter.
Celle qui gardait, sous des cheveux de pâtre, son visage du matin ? Celle qui était lisse et fine comme l'oiseau d'un pensionnat ? Celle qui semblait avoir grandi à la clarté des bougies ? Je n'en sais rien. Il y avait aussi :
Celle qui ne savait pas pleurer ; celle qui apprenait le silence à qui l'avait éveillée ; celle qui ressemblait à tout ce que l'on attendait, mais non pas à l'attente. Non. Mais sans doute la fille de décembre, dont les robes font un bruit de soleil.
Un conte le dirait mieux que moi, qui trahis gauchement un double secret.

Jean Paulhan, 1950, in Les Cahiers du Sud, 1er juillet 1950

Bousquet a été l'un de ces esprits qui savent déceler, au-delà des leçons, des habitudes, du tout-venant de la réflexion, une évidence seconde, obscure et le plus souvent indicible — mais dont l'opacité même donne au reste sa clarté. Le rayon de soleil qui traverse notre chambre ne se révèle qu'au grain de poussière sur lequel il bute sans le traverser. Bousquet a été cette grande ombre qui donnait sens et clarté à la poésie moderne — et tout d'abord à la sienne. Il disait : “La poésie est la langue naturelle de ce que nous sommes sans le savoir.” Il disait encore : “Je cherche une clarté qui change tous les mots. Je cherche une épreuve poétique qui gâte toutes les preuves.”
Cette épreuve et cette sorte de clarté, il suffit d'ouvrir un de ses livres pour savoir qu'il les avait trouvées. Il était en avance sur nous tous. Que dis-je ? Il est en avance sur nous tous. Déjà de son vivant il avait dépassé la mort. Il disait : “J'entre dans mon existence comme dans la mémoire d'un autre.”
Mais nous, nous sommes privés de lui. Nous sommes, si je peux dire, morts de lui. Nous ne verrons plus jamais, entre les dix lumières de sa chambre, une jeune figure d'alchimiste rayonnant.

Jean Paulhan, 1950, in Œuvres Complètes, Tchou


Ressources

Joë Bousquet – Le témoin de la condition poétique (Chaîne Nationale, 1955)

Joë Bousquet ou le mouvement paradoxal

Joë Bousquet au cœur de son siècle, par Maurice Nadeau

Ressources Joë Bousquet - site André Breton


Voir aussi, de Jean Paulhan :


Mention de Joë Bousquet dans un texte sur Jean Paulhan :


Bibliographie des textes parus dans la NRF

Les textes qui suivent, publiés dans La Nouvelle Revue Française, sont regroupés en quatre grands ensembles, les textes de Joë Bousquet, les notes et chroniques de l'auteur, les textes sur l'auteur et enfin, s'ils existent, les textes traduits par l'auteur.

Textes de Joë Bousquet

  1. Mon frère l'ombre, 1940-03-01
  2. Traduit du Silence, 1942-01-01
  3. Lettres à Poisson d'Or, 1966-09-01
  4. Lettres à Poisson d'Or (Fin), 1967-02-01

Notes de Joë Bousquet

Ces textes de Joë Bousquet peuvent être des notes de lecture d'ouvrages, des notes d'humeur, des critiques de spectacles, des faits-divers, des textes inédits... Ils ont paru dans une "rubrique" de la NRf : Chronique des romans, L'air du mois, Le temps comme il passe , etc. ou dans un numéro d'hommage.

  1. Simples histoires du Nord, par Hildur Dixelius (Je sers), 1939-04-01, Notes : lettres étrangères

Textes sur Joë Bousquet

Ces textes peuvent être des études thématiques sur l'auteur, des correspondances, des notes de lecture d'ouvrages de l'auteur ou sur l'auteur, des entretiens menés par lui, ou des ouvrages édités par lui.

  1. La Tisane de Sarments, par Joë Bousquet (Denoël et Steele), par Gabriel Bounoure, 1936-10-01, Notes : la poésie

Répartition temporelle des textes parus dans la NRf (1908—1968)

On trouvera représenté ici la répartition des textes dans le temps, réunis dans les quatre catégories précédemment définies : Textes, Notes, Traductions, Textes sur la personne.


Bibliographie des textes parus dans la revue Commerce

Les textes qui suivent, publiés dans la revue Commerce, sont regroupés en deux ensembles, les textes de Joë Bousquet et les textes traduits par l'auteur.

Textes de Joë Bousquet

  1. L’ombre d’une ombre (p. 61-73), printemps 1931 [186 p.]

Bibliographie des textes parus dans la revue Mesures

Les textes qui suivent, publiés dans la revue Mesures, sont regroupés en deux ensembles, les textes de Joë Bousquet et les textes traduits par l'auteur.

Textes de Joë Bousquet

  1. Avant-propos, 15 octobre 1939 [180 p.]

Textes traduits par Joë Bousquet

  1. Raymond Lulle, Fragments, 15 octobre 1939 [180 p.]

Bibliographie des textes parus dans les Cahiers de la Pléiade

Les textes qui suivent, publiés dans les Cahiers de la Pléiade, sont regroupés en trois ensembles, les textes de Joë Bousquet, les textes traduits par l'auteur et les textes dont il est le sujet.

Textes de Joë Bousquet

  1. Le Sème-Chemins, automne 1948-hiver 1949 [198 p.]

Textes sur

Ces textes peuvent être des études thématiques sur l'auteur, des correspondances, des notes de lecture d'ouvrages de l'auteur ou sur l'auteur, ou d'ouvrages traduits par lui.

  1. Mort de Joë Bousquet par Marcel Lecomte, hiver 1950-1951 [214 p.]