haï-kaïs
Jean PaulhanPaul-Louis CouchoudLes haï-kaïs sont des poèmes japonais de trois vers ; le premier vers a cinq pieds, le second sept, le troisième cinq. Il est difficile d'écrire plus court ; l'on dira : moins oratoire. La poésie japonaise de treize siècles tient, à peu près, dans ces miettes.
Basil Hall Chamberlain les appelle épigrammes lyriques. "Lucarne ouverte un instant", dit-il, ou "soupir interrompu avant qu'on l'entende". De toute manière, ce sont des poésies sans explication.
Paul-Louis Couchoud a su les traduire.
❦
Lire le texte original paru dans la NRf de septembre 1920, ainsi que le choix de haï-kaïs (en lecture libre sur Internet Archive)
Voir aussi :
- la note de travail de Jean Paulhan envoyée à Jacques Rivière.
- les haï-kaïs japonais, compte-rendu de lecture des "épigrammes lyriques du Japon", de Paul-Louis Couchoud, par Jean Paulhan, publié dans La Vie de février 1917.
- Hain-teny et haïku. Détours et cheminements de Jean Paulhan de Magali Bossi
- La poésie dans l’histoire : Jean Paulhan à contre-courant de Clarisse Barthélemy
- L’Empire des signes : un tournant dans la réception du haïku en France ? par Muriel Détrie
Voir enfin la notice sur les haïku de Bernard Baillaud.