René Martin-Guelliot à Jean Paulhan, 1913, 2
2.2.1913
Mon cher ami,
Le n° 42 vient de paraître. Je vous en ai fait envoyer 2[0]. Je pense que les nouvelles rubriques (de quelque façon que vous les jugiez cette fois) vous conviendront et que vous pourrez y participer facilement.
Malgré toute mon attention et celle de Pareau nous avons encore laissé quelques erreurs. Il y en a une, assez ennuyeuse, que je vous prie spécialement d'excuser. Il manque tout simplement... votre signature ! En coupant "Falsifications" pour raison de mise en pages, je n'ai pas pesé que je coupais "J.-P." !! Et aucun de nous ne s'en est aperçu [des] épreuves. Heureusement que J.-P. est très explicite à la page d'avant dans le sommaire d'idées. Mais pardon tout de même.
Quant aux "Falsifications" je ne les aurais pas coupées si la mise en pages s'était faite facilement : j'aurais trouvé qqch à enlever, p[ou]r gagner cette page 1/2, soit aux articles signalés, soit aux variétés. Mais il y a eu quelques difficultés matérielles.
Le trait au verso de la couverture manque encore, ceci par la faute de l'imprimeur à qui j'ai marqué deux fois la correction. Il est bien sur le titre de tome.
L'affaire de la traduction est en bonne voie. Ma femme a vu Dumas hier soir. Un peu froid au début, il a été extrêmement aimable quand elle lui a rappelé (ce qu'il avait complètement oublié) ses liens avec le Spectateur et qu'elle lui a parlé de vous. Il lui a promis de tout faire à la R[evue] de P[aris?][psychologie?] et en suite chez Calmann Lévy : il n'a d'ailleurs pas de doute sur la réussite. Nous vous sommes tous les deux très reconnaissants de votre entremise.
Nous partons pour Reims, pour 2 jours seulement ; écrivez donc toujours à Paris.
Bien à vous R.M.G.
La N.R.F. vient d'arriver. Je la communiquerai à Pareau (qui passe les jours gras à Chamonix) et vous l'enverra.