
La passivité économique de la femme
Article paru dans Le Spectateur, n° 13, mai 1910.
Le problème d'une direction nouvelle de la vie féminine bat d'un rythme uniforme et constant la porte de toutes les nations du monde civilisé, et il vaut la peine de l'examiner encore d'un point de vue essentiellement psychologique. Le problème est complexe au delà de toute mesure: il naît du terrain physiologique et sexuel avec des caractères organiques très nets, il devient formidable dans le domaine économique et social, prend des attitudes de question juridique et morale, touche les sommets les plus élevés de la culture et de l'intelligence, et se présente surtout comme un douloureux problème de psychologie humaine. C'est un problème qui a ses origines dans le passé, qui participe de tout le malaise de notre état présent, engage l'avenir, et frappe également à la conscience de l'individu et à l'âme de la foule.
Depuis que deux cellules ou même deux demi-cellules s'unirent pour inaugurer la génération par accouplement, après que la reproduction par scissiparité et par parthénogenèse eût été épuisée dans les phases précédentes de la préhistoire biologique, il se présenta, dans le parallélisme des deux microcosmes, la divergence de fonctions, la divergence d'attitudes, la divergence d'activité physiologique. Dès lors dans l'infiniment petit de la vie cellulaire se développèrent sur leur terrain naturel de culture les germes de l'antagonisme futur entre les valeurs absolues des deux sexes.
Et en effet dans cet antagonisme fatal est tout le noyau de la grande question : soit que nous voulions retenir avec une grande partie de l'école anthropologique allemande que le mâle représente une femelle perfectionnée ou mieux encore que celle-ci représente un arrêt du développement du mâle, soit que nous voulions adopter une doctrine plus prudente et plus courtoise qui ne se prononce pas sur la question, il est certain que, si nous voulons considérer le développement sociologique des deux sexes, nous devons reconnaître que l'antagonisme existait en germe dans la vie cellulaire elle-même.
Ce serait une tâche difficile que de rechercher les indices et les signes tangibles de cettelutte dans l'embryologie humaine pour pouvoir la relier aux conséquences inéluctables du domaine sociologique.
Un regard jeté sur les époques primitives de l'histoire humaine, reproduites dans la vie des tribus sauvages contemporaines, dans les coutumes et les usages transmis et survécus à travers l'alternance de la période matriarcale, nous permet de voir en définitive comment peu à peu l'élément masculin a acquis l'avantage et la supériorité sur l'élément féminin, beaucoup des fonctions, des attributions et des activités inhérentes à la vie zoologique, particulièrement dans les espèces les plus voisines de l'espèce humaine, se reproduisant exactement dans la vie humaine. Il est très difficile pour nous d'évaluer et de déterminer les caractères de cette supériorité: tantôt nous pourrions l'attribuer à une supériorité exclusivement musculaire, à une résistance plus grande aux obstacles du milieu naturel et social, tantôt nous pourrions y trouver une exubérance de force morale, faite d'une vision éthique plus claire de l'état personnel, tantôt la supériorité est exclusivement intellectuelle; mais nous ne pouvons pas méconnaître un caractère constant et évident de cette supériorité, à savoir qu'elle est complètement intéressée et qu'une fois qu'elle est conquise et consolidée on s'efforce de toute manière de la rendre permanente et définitive.
Nous obtenons donc cette première donnée de fait qu'une fois dépassée la première phase de l'organisation humaine primitive,l'homme en est venu à se trouver dans un état de fait supérieur au sexe féminin; et, le caractère de cette supériorité étant à base égoïste, il s'emploie à conserver, avec toutes les forces et les énergies qui sont en son pouvoir, la position conquise. Et le moyen principal dont il se sert est de se réserver à lui-même l'exclusivité de certaines fonctions de la vie sociale, particulièrement de celles d'ordre supérieur, fonctions qui se sont transformées et changées à mesure que se transformait et changeait la civilisation dont elles étaient l'expression. C'est ainsi que se sont constituées les relations actuelles entre les deux sexes, c'est ainsi que s'est accentuée de plus en plus une distinction nette et spécifique de fonctions et d'attributions entre les deux sexes. De cette différence de valeur se sont d'abord inspirés la famille, puis le droit et la morale qui devaient en protéger l'intégrité; et surtout la conscience morale de la femme s'est constituée de telle manière que pour la première fois elle a reconnu en elle-même l'incapacité à beaucoup des fonctions dont l'homme l'avait opportunément exclue.
Ce n'est pas le lieu d'évoquer à ce propos la grande polémique qui divise l'école anthropologique et l'école sociologique : l'école anthropologique déduit de l'analyse des conditions actuelles de la femme la notion de son infériorité et la fixe comme une donnée naturelle de sexe; l'école sociologique au contraire déduit l'infériorité féminine actuelle du manque de développement et d'exercice de beaucoup d'aptitudes naturelles, qui, à travers les phases historiques et les régimes sexuels, en sont venus peu à peu, en s'affaiblissantet en s'atténuant, jusqu'à presque disparaître.
Les deux écoles ne se trompent pas dans l'appréciation des faits, mais elles se trompent dans leur exclusivisme, dans l'interprétation définitive de la genèse des faits eux-mêmes.
En effet nous ne pouvons contester beaucoup des résultats de fait des recherches de l'école anthropologique lorsqu'elle nous démontre la différence quantitative et qualitative entre le développement musculaire du mâle et celui de la femelle, entre le développement cérébral de l'homme et celui de la femme, avec toutes les conséquences qui en dérivent.
Au début l'école anthropologique comparait seulement les valeurs isolées des différences, considérées en valeurs absolues, et un tel système prêtait le flanc aux attaques d'une critique sagace : mais ensuite l'école anthropologique eut la confirmation de la vérité de ses assertions en comparant les rapports entre les mensurations isolées d'un sexe avec celles de l'autre sexe.
Par exemple auparavant on observait combien le cerveau masculin était plus lourd que le cerveau féminin, et on en déduisait une supériorité pour le mâle. A cela la critique sociologique opposa le fait irréfutable que le poids, supérieur du cerveau masculin était en rapport avec le développement supérieur de son organisme : mais à cette observation qui avait sa valeur sociologique on opposa une constatation plus irréfutable encore, et on observa que le rapport entre le poids cérébral et le développement général du mâle était supérieur au rapport analogue dans le sexe féminin.
Et ce furent également des constatations inéluctables pour l'infériorité féminine que la moindre sensibilité de la femme, sa plus grande émotivité (qu'on confond souvent avec la sensibilité), l'épuisement plus facile de ses énergies psychiques, sa morbidité moindre, sa natalité supérieure, etc.
A tout cela l'école sociologique opposait le fait que la longue déshabitude de l'exercice de certaines fonctions chez la femme en a fatalement atrophié l'activité dans les domaines supérieurs de la vie; et elle ajoutait qu'une nouvelle éducation du sexe féminin aurait pour effet de remédier à ce fatal abandon.
Un des arguments qui ont la plus grande apparence de vérité à l'appui de la thèse anthropologique sur l'infériorité féminine fatale et nécessaire est fourni par les recherches dirigées sur les valeurs des productions des deux sexes dans les domaines où était possible un exercice parallèle des mêmes activités. Si nous examinons le domaine musical, le sexe masculin y a atteint des sommets très élevés avec Verdi, Wagner, Mozart, tandis qu'au contraire le sexe féminin, quoique participant aux plus hautes ardeurs musicales, n'a pas atteint un niveau comparable même de loin.
Mais même à un tel argument qui semble décisif l'école sociologique oppose ses observations. On peut en effet remarquer que le manque de génie musical chez la femme est le reflet de l'absence en elle de myriades de sensations et de courants intellectuels et sentimentaux, auxquels elle ne peut atteindre par suite de son éloignement forcé de la vie, et qui, au contraire, fondus dans le creuset du cerveau masculin, y font jaillir les étincelles du génie musical.
Mais, si la femme ne nous a pas donné de chef-d'œuvre dans le domaine artistique et scientifique, elle nous en crée un plus éternel et moins discutable, fait de tous les petits soins et de toutes les petites affections familiales, le chef-d'œuvre qui accompagne l'existence humaine du berceau à la vie, à la mort, le chef-d'œuvre vécu qui s'appelle fille, sœur, épouse, mère, qui ne coûte que sacrifices, qui ne va qu'avec des larmes, qui s'accomplit sans un pourquoi, sans une vision de lucre ou de gloire, ignoré des hommes et presque ignoré de la femme elle-même.
Du frottement de ces deux écoles est sortie une parole plus sereine.
Sur les plateaux de la balance où les deux écoles pesaient la valeur des deux sexes, la science moderne, qui possède toute une bibliothèque sur le sujet, a jeté comme son épée de Brennus la théorie compréhensive et synthétique de l'influence du fait de la maternité sur la femme. On peut conelure en affirmant l'existence de toutes les infériorités féminines, mais en les expliquant amplement par le fait de la maternité.
L'homme n'accorde à la vie nouvelle qu'un instant de volupté fugitive, la femme est au contraire dans la nécessité de s'y consacrer tout entière. Mais ce phénomène qui par lui-même constitue la grande faiblesse féminine est aggravé par la condition juridique et morale que l'humanité masculine a faite à la femme, surtout par les contraintes juridiques qui se sont établies autour de la famille et par le rôle que la femme joue dans la famille.
A ce propos nous pouvons signaler, comme une donnée de fait très importante, que depuis l'origine de l'humanité primitive toute tentative de famille légalement constituée s'est crue en devoir de consacrer l'infériorité de la femme. Toute la constitution familiale d'aujourd'hui, dans son organisation économique, dans sa structure morale, dans son expression juridique, est basée sur la condition inférieure de la femme.
Nous vivons dans le monde des illusions lorsque nous croyons voir dans la constitution familiale actuelle le meilleur des mondes possibles; en déchirant au contraire le voile qui couvre la vérité, nous pourrions nous apercevoir qu'il n'est pas d'organisme plus en dissolution que la famille : de même lorsque pendant un entr'acte une manœuvre imprévue du machiniste soulève le rideau et met la scène à nu, et que, là où les spectateurs croyaient trouver l'appareil scénique d'un magnifique ensemble luxuriant de décors et de visions, ils ont trouvé à la place un trou béant encombré de planches, de poutres, de cordes, d'échelles, avec des hommes à demi vêtus s'enfuyant comme des rats devant un rayon de lumière imprévu.
Il n'est pas difficile de démontrer la vérité de notre affirmation, que la constitution actuelle de la famille n'est qu'un sépulcre blanchi : sur l'autel de la vérité nous devons sacrifier tout sentiment hypocrite de courtoisie qui serait un anachronisme; la vérité, quelque douloureuse qu'elle soit, doit toujours illuminer les recherches intellectuelles. Des éléments d'une telle dissolution, ou plutôt ses conséquences et ses indices, sont par exemple les statistiques chaque jour plus élevées des femmes légitimement et légalement mariées qui alimententles grands
réservoirs de la prostitution, la fécondité supprimée, cachée, remplacée ou évitée avec tous les moyens que suggèrent une médecine et une hygiène criminelles, jusqu'à produire une dépopulation effrayante, la fréquence des divorces et des séparations, des abandons volontaires et cachés, des adultères consentis et tolérés, le nombre d'enfants légitimes ayant des parents connus qui sont déposés dans les asiles d'enfants trouvés.
L'étiologie de cette énorme dissolution montre que la femme pèse comme une masse inerte sur l'économie sociale, les lois de l'amour et la liberté du choix dans l'union étant ainsi subordonnées à l'empire des nécessités financières et des convenances sociales.
Toute la masse de population qui couvre la terre connue se divise en deux catégories : la population économiquement active et la population économiquement passive : entre ces deux parties de l'humanité se déroule une terrible lutte pour l'existence, mitigée par le développement toujours croissant des sentiments de mutualité et de solidarité.
Le concept de la lutte de classe qui se déroule entre ceux qui sont détenteurs des moyens de production de la richesse sociale et ceux qui sont exclusivement détenteurs de la force de travail se transforme et devient celui de lutte entre ceux qui travaillent et produisent ou vivent sur le rendement du travail déjà produit et ceux au contraire qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler et produire et qui vivent comme une masse parasitaire aux dépens de l'humanité économiquement active.
Et comme parmi les causes qui influent sur l'activité économique des individus figure le sexe, nous devons reconnaître que les conditions organiques mais surtout les conditions sociales ont fait en sorte que le sexe féminin a contribué à donner toute son expression à la passivité économique. Et la question est d'autant plus grave qu'on observe combien la natalité féminine est supérieure à la natalité masculine.

Comme on le voit par ce tableau le phénomène d'une plus grande population féminine est constant; cela peut dépendre en partie d'une plus grande mortalité masculine dans les premières années de la vie pendant lesquelles la nature accomplit un véritable massacre des innocents. Voyons maintenant quelle partie de cette population féminine est économiquement active.

Nous avons déjà vu quelles sont les conséquences de cette passivité économique de la femme : elle est un effet des rapports existant entre les deux sexes tels que dans le passé, par suite de la supériorité conquise par le mâle, ils ont été déterminés, puis fixés dans des normes législatives. Etant donné que le résultat d'un tel phénomène sociologique est la dissolution des institutions familiales avec d'évidentes réactions démoralisatrices sur l'organisme social, qui se manifestent spécialement par la montée toujours croissante de la criminalité juvénile et féminine, il importe que les organes directeurs de la société élaborent des mesures opportunes, de caractère législatif, économique et moral, qui s'efforcent de remédier à une telle passivité économique du sexe téminin, dont les manifestations pathologiques produisent dans tout l'organisme social une série de conséquences désastreuses. Le remède unique et direct à un tel déséquilibre est le travail, un travail multiforme et intense qui relève économiquement la valeur sociale de la femme et en fasse un élément actif et précieux de la vie en société. Le nombre des naissances légitimes qui relativement va en diminuant malgré l'augmentation globale de la population prouve l'empirance (3) de la vie de famille; et c'est une empirance à base essentiellement économique, puisque, étant données la passivité de la femme et la crise du coût de la vie, la productivité limitée exclusivement au mâle ne suffit pas aux exigences multiples de la vie familiale. Pour beaucoup d'hommes et de femmes qui ont éprouvé les réalités de la vie familiale avec ses nécessités matérielles il n'y a d'issue que hors de la famille elle-même : cela est prouvé clairement par le nombre des divorces, dissimulés de toute façon, qui augmente plus que la population, et par ce fait que dans la majorité des cas ce sont les femmes qui le demandent, bien que ce soient elles qui souffrent le plus de ses conséquences économiques et sociales : la femme est presque toujours la première à s'apercevoir combien sa propre passivité économique est un bâton dans les roues du char familial, et elle cherche très souvent l'inconnu hors de la famille, même si cet inconnu s'appelle la prostitution, qui aujourd'hui nous apparait trop évidemment comme une institution sociale inévitable. Et la diminution même du nombre des mariages, malgré l'augmentation globale de la population, nous démontre de plus en plus que le mariage n'est plus fondé sur les affinités électives, mais sur un systeme de préoccupations dont les plus importantes sont celles de caractère économique. L'adaptation de la femme aux conditions de travail ne peut advenir que par les mêmes voies par lesquelles est venu son asservissement. L'homme, ayant acquis et accru dans l'exercice de la guerre la supériorité musculaire, a développé dans le cours des temps sa supériorité sociale et intellectuelle, et, se servant du droit comme de la plus insidieuse et de la moins vexatoire, a concentré en lui les fonctions directrices de la société, reléguant la femme dans les besognes les plus humbles et les plus faciles de la vie domestique. Aussi une telle forme de rédemption de la femme ne peut être réalisée aujourd'hui que par un travail législatif complexe qui excite avec intensité l'accroissement physique et intellectuel de la femme et qui lui ouvre, sans obstacle, dans l'égalité des conditions et des droits, le champ de l'activité sociale. Le but de la législation sociale actuelle et de la sociologie juridique qui en prépare et en élabore les matériaux doit être de reconstruire l'institution familiale sur la base des affinités électives; si une telle base n'est pas restaurée dans toute son importance, nous nous trouvons en face d'une série d'unions vouées à la dissolution ou qui ne se différencieront en aucune manière de la prostitution. « Quand un homme épouse une femme en vue de sa dot, ou quand une femme épouse un homme pour son "patrimoine" ou pour sa condition sociale, c'est là un contrat parfaitement et substantiellement identique à la prostitution. C'est un préjugé de condamner la prostitution officielle et de respecter la prostitution légalisée : la première est souvent moins méprisable que la seconde parce que beaucoup de malheureuses y ont été entraînées par la misère et par les violences et les embûches qui l'accompagnent. Il s'agit dans les deux cas d'une étreinte ou d'une série d'étreintes consenties en vue d'un équivalent : que celui-ci soit de dix lires, d'une rente perpétuelle ou d'un patrimoine établi, cela n'importe pas au sociologue et ne devrait pas importer au juriste. » (4) Pour sauver l'institution familiale d'une telle situation il n'y a donc d'autre ressource que de transformer la passivité économique de la femme en une source d'énergies plus ou moins semblables à celles de l'homme. La fonction de la maternité aura-t-elle à souffrir de cette transformation? Tel est le vrai et grand problème. Si nous considérons que l'activité économique de la femme s'impose aujourd'hui principalement pour sauver l'institution familiale de sa dissolution progressive, il est hors de doute que la nouvelle législation devra savoir concilier les exigences de la maternité avec les aspirations de la femme devenue un être capable de productivité économique. C'est vers cette nouvelle expression du droit que nous devons diriger tous les courants les plus évolués de la pensée moderne, en nous efforçant que de la douleur séculaire de l'âme féminine jaillisse la meilleure source d'énergie salutaire pour la nouvelle humanité.
UMBERTO FIORE.
(1) M. Umberto Fiore, dont le récent Manuale di Psicologia giudiziaria est déjà classique en Italie, a bien voulu donner aux lecteurs français, par l'intermédiaire du Spectateur, la primeur d'une des études destinées à composer l'ouvrage qu'il prépare sous le titre : Le nuove direttive della vita femminile. En plus de l'intérêt général des questions soulevées, qu'apercevront ceux mêmes qui pourront ne pas y répondre dans le même sens que l'auteur, les lecteurs du Spectateur remarqueront, au point de vue particulier des sujets plus ordinairement traités dans la revue, combien de telles questions pratiques, parfois étrangement simplifiées dans les controverses sociales, présentent en fait de complexité, et aussi qu'à côté des difficultés inhérentes à la réalisation de tout idéal il en est, qui ne sont pas moindres, d'inhérentes à la conception même de l'idéal à atteindre. N. D. L. R. (2) Les dates entre parenthèses sont celles des recensements. (3) On excusera le traducteur d'avoir exhumé ce vieux mot d'empirance, seul équivalent exact de peggioramento, et d'ailleurs pendant nécessaire d'amélioration. N. D. T. (4) Antonio Guarnieri-Ventimiglia, La Famiglia moderna, p. 38, Turin