aller directement au contenu principal
couverture de la revue Le Spectateur

Épigraphes

Article paru dans Le Spectateur, tome sixième, n° 53, janvier 1914.

il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent, et dont l'événement le doit punir bientôt après, s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet, touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet. ... Et j'avais toujours un extrême désir d'apprendre à distinguer le vrai d'avec le faux, pour voir clair en mes actions, et marcher avec assurance en cette vie...

DESCARTES.

Il n'y a point de règles précises, déterminées... Ce qui est bon dans une circonstance est mauvais dans une autre, mais il faut considérer les principes comme des axes auxquels se rapporte une courbe.

NAPOLÉON.

Plus on tient passionnément à un but, plus il y a intérêt à étudier sans passion les moyens de l'atteindre.

VAILATI.

Je m'imagine avoir rendu quelque service à la vérité et à la paix si j'ai amené les hommes à réfléchir sur l'usage qu'ils font du langage et à soupçonner que des mots excellents et reconnus par tous ont été quelquefois employés par eux avec une signification incertaine, faible ou nulle.

LOCKE.

Les livres servent trop rarement de lunettes pour observer les choses réelles, et trop souvent d'écrans pour épargner à une vue faible leur lumière trop vive et leur variété trop mouvante.

HAZLITT.

Retour à la revue Le Spectateur