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portrait de frédéric paulhan

Bibliographie de Frédéric Paulhan

Né à Nîmes le 21 avril 1856, Frédéric Paulhan devient, après de brillantes études, conservateur de la Bibliothèque de la ville. Bègue, il ne peut accéder à l’enseignement. À Paris depuis 1896, il est amateur d’art, collectionneur et philosophe. Il se dit publiciste.
Il publie ainsi plus de vingt volumes de philosophie, d’abord depuis Nîmes – les mentions d’imprimeurs en attestent – puis à Paris, le plus souvent chez Alcan, repreneur de Germer Baillière, mais aussi chez Octave Doin, Flammarion et finalement Gallimard. S’y ajoute une centaine d’articles, principalement dans la Revue philosophique de la France et de l’Étranger dirigée par Théodule Ribot puis par Lucien Lévy-Bruhl, mais aussi dans La Philosophie positive d’Émile Littré, le Journal de Psychologie normale et pathologique de Pierre Janet et Georges Dumas, La Revue des idées de Remy de Gourmont, le Mercure de France d’Alfred Vallette, La Revue universelle de Jacques Bainville et Henri Massis, La Vie de Marius-Ary Leblond — et Nemausa, à Nîmes. Ses domaines étaient la sociologie, la psychologie expérimentale — pragmatique ou sciences cognitives avant la lettre — la musique, la littérature et les arts. Dreyfusard, hostile au néo-darwinisme, il est aussi connu comme étant le père de Jean Paulhan, lui aussi homme de revues. Il est mort le 14 mars 1931.
Dans la bibliographie qui suit, nous distinguons ouvrages, publications en revues et études critiques. Dans ces trois sections, l’ordre adopté est chronologique. Toutes les références ont été vérifiées sur les exemplaires matériels. Je remercie Christian Duquesne et Véronique Hoffmann-Martinot pour leur aide.

Bernard Baillaud

I. PUBLICATIONS EN VOLUMES

– La Physiologie de l’Esprit, Paris, Librairie Germer Baillière et Cie, s.d. [1880], in-16 (146 x 93 mm) de 1 f. bl., 190 pp. et 1 f. de cat. éd. [l'ouvrage comporte 10 figures dans le texte ; selon les éditions, mentions d’imprimeur : « Coulommiers. – Typographie Paul Brodard » ou « Coulommiers. – Typog. Paul Brodard »  au bas de la p. 190 et « Coulommiers. – Typographie Paul Brodard » en quatrième de couverture ; traduction en espagnol en 1907 ; voir infra pour les reprises, par Alcan en 1910, et par l’Harmattan en novembre 2006. Plusieurs ouvrages portent le même titre : ceux d’Antoine Guitton, alias A.G. de Mériclet, en 1848, de Henry Maudsley, professeur à l’University College de Londres, traduit de l’anglais par Alexandre Herzen en 1879, et de Georges Surbled, s.d.].

– Monsieur Bigot et ses fables patoises, Nîmes, Imprimerie de Clavel-Ballivet, 1883, in-8°, 32 p. (coll. « Petite Bibliothèque de “Nemausa” ») [sur le rachalan ; mention d’imprimeur : « 12, rue Pradier, 12 » répétée au bas de la dernière page. Extrait : « Je sais que M. Bigot est né à Nîmes, en 1825, d’un ouvrier aisé et lettré, et qu’il a quitté l’école à treize ans. » (p. 5)]

– Les Phénomènes affectifs et les lois de leur apparition. Essai de psychologie générale, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, 1887, in-18°, 164 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [2e édition en 1901, in-18°, 164 p. ; 3e édition revue et corrigée en mai 1912, in-18°, 164 p. ; 4e édition en 1926, in-18°, 164 p. ; L’Harmattan, 2008].

– L’Activité mentale et les éléments de l’esprit, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan éditeur, 1889, in-8°, 588 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mentions d’imprimeur : « Nîmes. – Typ. F. Chastanier, 12, rue Pradier » au bas de la dernière page (p. 588) et « Coulommiers. – Imp. P. Brodard et Gallois » au bas de la quatrième de couverture ; il existe un tirage sur grand papier ; 2e éd., 1913, in-8°, 586 p. ; livre de prix du Lycée Mignet à Aix-en-Provence].

– Le Nouveau Mysticisme, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, 1891, in-18°, IV-204 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur au bas de la page 204 : « Nîmes, Imprimerie Henry Michel et G. Gory, rue Nationale, 69 » ; il existe un tirage sur grand papier].

– Catalogue de la Bibliothèque de Nîmes, t. IV, catalogue des legs Gide et Tessier Rolland dressé par Fr. Paulhan, conservateur de la Bibliothèque, Nîmes, imprimerie moderne de Gustave Gory, 1892, in-8°, 503 p. [remerciements à M. Poussigue, sous-bibliothécaire ; adresse de l’imprimeur : 12, rue de la Banque].

– Joseph de Maistre et sa philosophie, Paris, Félix Alcan, éditeur, 1893, in-18°, 167 p. + 16 p. du catalogue de l’éditeur (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « Nîmes. – Imprimerie G. Gory, 12, rue de la Banque » ; le texte a été écrit pour le concours d’éloquence de l’Académie française de 1892 ; voir infra F. Picavet, 1893].

– Les Caractères, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, 1894, in-8°, 240 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « Nîmes. – Typ. F. Chastanier, 12, rue Pradier » ; 2e éd. revue, augmentée d’une préface nouvelle datée « Pontchartrain-Paris, septembre-octobre 1901 » (p. XXXIII), 1902, XXXVI-247 p. ; 5e éd. revue en 1922 ; il existe un tiré à part de la préface, sous couverture identique à celle de l’ouvrage : XXXIII p. + 3 f. blancs].

– Les Types intellectuels, Esprits logiques et esprits faux, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière, Félix Alcan, 1896, in-8°, 362 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [2e édition, 1914, in-8°, VIII-388 p.] [ouvrage dédié « À Monsieur Th. Ribot, / directeur de la Revue philosophique, / professeur au Collège de France / Hommage d’affectueuse reconnaissance. »]

– « Préface » à : Roger DUMAS, Poèmes et légendes, Paris, Alphonse Lemerre, éditeur, 25-31, Passage Choiseul, 25-31, 1896, p. 5-11 [dans un volume de 95 p., texte signé « Fr. Paulhan » p. 11 ; tous les exemplaires que nous avons pu consulter portent la date de 1897 en première de couverture, celle de 1896 en page de titre ; mention p. 95 et en dernière de couverture : « Nîmes. – Typ. F. Chastanier, 12, rue Pradier »].

– M. J.-K. Huysmans et son œuvre, Extrait de la Nouvelle Revue, Paris, aux bureaux de la Nouvelle Revue, 1898, in-8, 35 p. [mention de l’imprimeur : « Auxerre. – Typ. et lith. A. Lanier, rue de Paris, 43 » ; voir infra, en avril 1898 pour la référence à la revue].

– Psychologie de l’invention, Paris, Félix Alcan éditeur, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, 1901, in-16°, 185 p. + catalogue (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention : « Coulommiers. – Imp. Paul Brodard. — 797-1900 » ; 3e édition, 1923 ; 4e édition, 1930, in-16°, 185 p., mention : « Imprimerie E. Durand, 18, Séguier, Paris »].

– Analystes et esprits synthétiques, Paris, Félix Alcan éditeur, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, 1902, in-16°, 196 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « Paris – L. Maretheux, 1, rue Cassette. – 2211 » ; 2e édition en 1928].

– Fisiologia del Espiritu, con un prologo del Dr Horacio G. Pinero, traduccion de F.J. Moreira, Buenos Aires, Cabaut & Cie, Editores, libreria del Colegio – Calle Alsina 500, 1902 [voir supra en 1880, infra en 1907].

– La Volonté, Paris, Octave Doin, 1903, in-18°, 323 p. (coll. « Bibliothèque de psychologie expérimentale normale et pathologique », publiée sous la direction du Dr Toulouse, n° 26) [2e édition en 1910, in-18°, 324 p. (coll. « Encyclopédie scientifique publiée sous la direction du Dr Toulouse, Bibliothèque de Psychologie expérimentale »)].

– La Fonction de la mémoire et le souvenir affectif, Paris, librairie Félix Alcan, 1904, in-16°, 177-24 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [2e éd. en 1924, 179 p., avec la mention : « Imp. des Presses universitaires de France, Paris. 4617-6-24 » (p. 179)].

– Les Mensonges du caractère, Paris, Félix Alcan, éditeur, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, 1905, in-8°, 276 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine » [mention d’imprimeur : « 21-12-04. – Tours, Imp. E. Arrault et Cie »].

– Le Mensonge de l’art, Paris, Félix Alcan, éditeur, librairies Félix Alcan et Guillaumin réunies, 1907, in-8°, 380 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « 1-8-06. – Tours, imp. E. Arrault et Cie »].

– Fisiologia del Espiritu, traduction de Feder Spiegel, Barcelona, F. Granada y Compania editores, 1907, XXXII-190 p. [voir supra en 1880 et 1902].

– La Morale de l’ironie, Paris, librairie Félix Alcan, 1909, in-16°, 171 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [2e édition en 1914, in-18°, 175 p.; 3e édition en 1925, in-16°, 176 p., avec la mention : « Tours / Imprimerie E. Arrault et Cie / 5760 » p. 176].

– La Physiologie de l’Esprit, cinquième édition entièrement refondue, avec 14 gravures dans le texte, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, 1910, in-32°, 180 p. (coll. « Bibliothèque utile ») [le numéro dans la collection est mentionné « LV » sur le premier plat de couverture et « 55 » au dos et en deuxième de couverture ; mention d’imprimeur « Coulommiers. Imp. Paul Brodard. – 184-1900 » ou « 1647-09. – Coulommiers. Imp. Paul Brodard. – P12-09 » pour le volume et « Coulommiers. – Imp. Paul Brodard » pour le catalogue de la Librairie Felix Alcan de 12 pages].

– La Logique de la contradiction, Paris, Félix Alcan, éditeur, librairies Félix Alcan et Guillaumin réunies, 1911, in-16°, 183 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « 2734. – Tours, imprimerie E. Arrault et Cie »].

– L’Esthétique du paysage, avec 14 planches hors-texte, Paris, librairie Félix Alcan, 1913, in-8°, 216 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « 291-13. – Coulommiers. Imp. Paul Brodard. – 6-13 » p. [214] et quatrième de couverture ; voir infra en 1931 pour la 2e édition et l’augmentation du nombre de planches].

– Les Transformations sociales des sentiments, Paris, Ernest Flammarion, 1920, in-16°, 288 p. (coll. « Bibliothèque de Philosophie scientifique », dirigée par le Dr Gustave Le Bon) [mention d’imprimeur : « 8590. – Paris – Imp. Hemmerlé et Cie – 3-20 » ; selon la lettre de Frédéric Paulhan à Jean Paulhan, c.p. du 4 novembre 1918, le titre initial de cet ouvrage était L’Amour et la socialisation des tendances].

– Le Mensonge du monde, Paris, librairie Félix Alcan, 1921, in-8°, 362 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « 4722 – Tours, imprimerie E. Arrault et Cie » ; nouvelle édition en 1930].

– Ahlakin Ahlaksizligi, Dorlion yayinlari, Ankara, janvier 1923, 136 p. [traduction turque de La Morale de l’ironie].

– Les Puissances de l’Abstraction, Paris, Gallimard, 1928, in-8°, 315 p. non coupées à l’origine (coll. « Bibliothèque des Idées » n° 3) [« achevé d’imprimer le 8 octobre 1928 par F. Paillart à Abbeville (Somme) » ; mention de 2e édition ; en quatrième de couverture, « Déjà parus » : B. Groethuysen, Origines de l’esprit bourgeois en France (n° 1) et Gabriel Marcel, Journal métaphysique (n° 2) ; parmi les « Ouvrages à paraître » mentionnés en quatrième de couverture, Ramon Fernandez, La Personnalité (n° 4) et Jean Paulhan, Sémantique du Proverbe (n° 5). Le n° 4 paraîtra en 1928 Au Sans Pareil, avec une présentation par Louis Martin-Chauffier, dans la collection « Le Conciliabule des Trente » ; le n° 5 ne paraîtra pas].

– La Double Fonction du langage, Paris, librairie Félix Alcan, 1929, in-16, 175 p. (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine ») [mention d’imprimeur : « Fontenay-aux-Roses. – 1928. / Imp. des P.U.F. – Louis Bellenand. – 1.124 »].

– The Laws of feeling, translated by C.K.Ogden, M.A. (Magdalene College, Cambridge), New York : Harcourt, Brace and Company ; London : Kegan Paul, Trench, Trubner & Co, 1930, 213 p. [Frédéric Paulhan est présenté comme membre de l’Académie des Sciences morales et politiques et de la Société française de Psychologie ; puis fac-similé du même : London, Routledge, 1999, XIV-213 p [coll. « Physiological psychology », n° 8].

– L’Esthétique du paysage, deuxième édition, avec 16 planches hors-texte, Paris, librairie Félix Alcan, Paris, F. Alcan, 1931, in-8°, 250 p. [note signée « Jean Paulhan » en regard de la page [1] : « Cette nouvelle édition de l’Esthétique du paysage, que diverses circonstances ont retardée, paraît aujourd’hui telle que mon père l’avait préparée dans les derniers mois de sa vie. »]

– « Sur les peintres de paysage », texte liminaire extrait de l’Esthétique du Paysage et placé en tête du catalogue de la Collection Frédéric Paulhan, catalogue des Tableaux modernes, aquarelles, pastels, dessins, 1934, n.p. [p. 5-8].

– Réflexions, imprimées à l’île de Java en 30 exemplaires, 1939, portrait photographique de l’auteur, 57 p. [à réception du volume « javanais », Jean Paulhan écrit à Joe Bousquet, « Mercredi [22 mars 1939] » : « tout surpris qu’il n’y ait pas là un mot que je puisse, pour moi, accepter. Très frappé aussi de ce qu’il y a là de parfait, de complet. »]

– Réflexions, Éditions de la Bête noire, 1944, 64 p., tiré à cent exemplaires [on lit p. 64 : « “Ces pages ont été écrites par mon père entre 1906 et 1921. Je n’ai trouvé parmi elles aucune indication qui me permît de leur donner un titre précis.” Jean Paulhan. La première édition a été publiée en 1939 par M. E. du Perron à l’île de Java en trente exemplaires. La présente édition a été imprimée en 100 exemplaires sur papier des Manufactures Royales de Pannekoek pour la Bête Noire. »]

– Ahlakin Ahlaksizligi, Istanbul, volume traduit en turc par Mehmet Naci Ecer, 1945, 1956, 1969 [« Kültur Serisi »].

– Physiologie de l’esprit, reproduction en fac-similé de l’édition Germer-Baillière et Cie de 1880, avec une introduction de Serge Nicolas, professeur en histoire de la psychologie et en psychologie expérimentale, Paris, Budapest, Kinshasa [etc.], L’Harmattan, 2006, VI-190 p. [coll. « Encyclopédie psychologique » dirigée par Serge Nicolas ; dépôt légal en novembre 2006].

II. PUBLICATIONS EN PÉRIODIQUES

– « Le sens commun / Essai d’explication physiologique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. Théodule Ribot], deuxième année, tome IV, décembre 1877, p. 612-619 [section « Notes et documents » ; contient : « I. – Origine du sens commun », « II. – Manifestations diverses et développement du sens commun » et « III. – Altérations du sens commun »].

– « Le Plaisir et la douleur », La Revue scientifique de la France et de l’Étranger. Revue des cours scientifiques [dir. Eugène Yung et Émile Alglave], Paris, Germer Baillière, 2e série, 7e année, n° 9, 1er septembre 1877, p. 210a-216b [impression en deux colonnes].

– « Le Progrès, d’après Spencer », La Revue scientifique de la France et de l’Étranger. Revue des cours scientifiques [dir. Eugène Yung et Émile Alglave], Paris, Germer Baillière, 2e série, 7e année, numéro 45, 11 mai 1878, p. 1053-1056 [impression en deux colonnes ; mentionné aux dates de « mars, juin 1878 » par la Revue philosophique de la France et de l’Étranger, troisième année, tome VI, juillet à décembre 1878, p. 327 dans sa rubrique « Périodiques »].

– « L’éducation, d’après M. Herbert Spencer », La Revue scientifique de la France et de l’Étranger. Revue des cours scientifiques [dir. Eugène Yung et Émile Alglave], Paris, Germer Baillière, 2e série, 7e année, numéro 46, 18 mai 1878, p. 1095a-1098a [impression en deux colonnes].

– « Le Fondement de la morale », La Philosophie positive [1867-1883, dir. Émile Littré & Grégoire Wyrouboff], deuxième série, onzième année, tome XXI, juillet à décembre 1878, p. 428-442 [collection très incomplète à la Bibliothèque de l’Arsenal].

– « La Théorie de l’inconnaissable », I et II, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, troisième année, tome VI, septembre 1878, p. 270-285.

– « L’erreur et la sélection », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatrième année, tome VIII, juillet 1879, p. 72-86 [mention « (à suivre) » ; extrait : « On a beaucoup insisté sur le rôle bienfaisant joué par la sélection naturelle ; en réalité, elle produit tantôt le bien, tantôt le mal ; si l’on veut admettre que le bien doit en résulter finalement, il faut, pour adopter cette conclusion, changer complètement l’idée généralement conçue de la nature du bien. Si d’ailleurs la sélection naturelle peut amener le bien, c’est uniquement au moyen du mal. » (p. 72)]

– « L’erreur et la sélection (2e article) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatrième année, tome VIII, août 1879, p. 179-190 [mention « (La fin prochainement) »].

– « L’erreur et la sélection (Fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatrième année, tome VIII, septembre 1879, p. 291-306.

– « J. Rambosson. Du mouvement physique et du mouvement expressif. – Extrait du recueil des séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques. – Paris, Alphonse Picard, 1880 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, cinquième année, tome IX, mai 1880, p. 571-572 [« Notices bibliographiques »].

– « La personnalité », I, II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, cinquième année, tome X, juillet 1880, p. 49-67.

– « G. Sergi. – Le dottrine morali in relazione alla realta considerazioni storiche, 78 p. in-8. Tipographia di C. Cenerelli. Bologna. 1880 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, cinquième année, tome X, décembre 1880, p. 673-674 [texte signé : « Fr. P. »]

– « La renaissance du matérialisme », I, II, III, IV et V, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, septième année, tome XIII, mai 1882, p. 481-499 [à partir du livre d’André Lefèvre paru chez Ocave Doin dans la « Bibliothèque matérialiste »].

– « Les variations de la personnalité à l’état normal », I, II, III et IV, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, septième année, tome XIII, juin 1882, p. 639-653.

– « Les conditions du bonheur et l’évolution humaine », I, II, III et IV, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, septième année, tome XIV, décembre 1882, p. 637-651.

– « M. Bigot et ses fables patoises », Nemausa, Nîmes, Au bureau de Nemausa, quai Roussy, 29, première année, n° 6, juin 1883, p. 163-175 [livraison marquée « n° 5 » en deuxième page de couverture ; mention finale p. 175 : « (La fin au prochain numéro.) ». Voir le suivant].

– « M. Bigot et ses fables patoises (Suite et fin) », Nemausa, 1883, II, p. 208-224 [mention d’imprimeur : « Nîmes, imp. Clavel-Ballivet et Cie, rue Pradier, 12 » ; texte publié en volume en 1883 ; voir supra à cette date].

– « L’obligation morale / au point de vue intellectuel. L’attente et le savoir », I et II, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, huitième année, tome XV, mai 1883, p. 496-510.

– « Images et mouvements », I et II, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, huitième année, tome XVI, octobre 1883, p. 405-412 [section « Notes et discussions » ; Frédéric Paulhan réagit après trois comptes rendus de Théodule Ribot sur les travaux du Dr Salomon Stricker parus dans le n° d’août 1883 de la Revue philosophique de la France et de l’Étranger, p. 188-200 ; Salomon Stricker répondra à Frédéric Paulhan en décembre 1884 (voir infra), suscitant une nouvelle contribution de Frédéric Paulhan].

– « Émile Ferrière. – L’Âme est la fonction du cerveau. 2 vol. in-18, 436 et 404 pages. Paris, Germer Baillière. 1883 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, neuvième année, tome XVII, mars 1884, p. 333-336 [« Analyses et comptes rendus »].

– « La morale idéale », I, II, III et IV, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, neuvième année, tome XVII, juin 1884, p. 526-551.

– « Croyance et volonté », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, neuvième année, tome XVIII, décembre 1884, p. 675-684.

– « À propos de la note de M. Stricker », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, janvier 1885, p. 118-119 [rubrique : « Correspondance » ; sur les images motrices, pour répondre à Stricker, texte de Frédéric Paulhan appuyé par celui de Louis Montchal, bibliothécaire de la Société de lecture de Genève, p. 120].

– « Un problème de métaphysique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, mars 1885, p. 351 [section « Variétés » ; Paulhan et Montchal ; texte signé : « Hylas »].

– « Un problème de métaphysique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, mai 1885, p. 555-557 [texte signé : Paulhan et Montchal ; Gabriel Tarde répond à son tour à Hylas, p. 557-563].

– « Sur l’émotion esthétique », I, II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, juin 1885, p. 652-667 [Taine, Hanslick, Flaubert, Lachelier, Brunetière, George Eliot, Guyau, Poe].

– « James Mc. Cosh. – A criticism of the critical philosophy. Philosophic series. N° VII, in-12, 60 p., New York. Charles Scribner’s sons, 1884 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, juin 1885, p. 699-701 [rubrique : « Notices bibliographiques »].

– « G. Sergi. – L’origine dei fenomeni psichichi e la loro significazione biologica, 1 vol. in-8, XXIV-454 p. – Biblioteca scientifica internazionale. – Milano, Dumolard fratelli, 1885 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, juin 1885, p. 702-704 [« Notices bibliographiques »].

– « Les phénomènes affectifs au point de vue de la psychologie générale », Revue philosophique de la France et de l’étranger, dixième année, tome XX, novembre 1885, p. 449-484 [en tête de sommaire, contient I, II, III, IV, « La nature et la cause des phénomènes affectifs » et V, « Évolution du sentiment » ; mention « (la fin prochainement) » p. 484].

– « Les phénomènes affectifs au point de vue de la psychologie générale (Fin) », Revue philosophique de la France et de l’étranger, dixième année, tome XX, décembre 1885, p. 583-600 [contient le titre VI, « La constitution du caractère » et la conclusion].

– « De la bêtise chez l’homme », Revue politique et littéraire (Revue bleue) [dir. Eugène Yung], librairie Germer Baillière, cinquième année, 2e semestre, n° 7, 15 août 1885, p. 193-201 [en tête de sommaire, sur deux colonnes].

– « Le langage intérieur et la pensée », I, II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, onzième année, tome XXI, janvier 1886, p. 26-58 [voir p. 27 : « Que le mot soit un signe, cela, pour le moment, ne nous intéresse pas, nous prenons le mot, non comme un symbole, mais comme une chose réelle, comme un ensemble de phénomènes à étudier. » Frédéric Paulhan cite M. Montchal, bibliothécaire de la Société de lecture de Genève (p. 29) qui avait écrit à la Revue philosophique de la France et de l’Étranger, janvier 1885, p. 119-120 (voir infra)].

– « Le libre-arbitre dans la littérature contemporaine », Revue politique et littéraire. Revue bleue [dir. Eugène Yung], 1er semestre 1886 (3e série), n° 14, 23e année, 3 avril 1886, p. 417-424 [en tête de sommaire : « Études morales »].

– « Littérature et science. À propos d’un roman de G. Eliot », Revue politique et littéraire. Revue bleue [dir. Eugène Yung], 1er semestre 1886 (3e série), n° 20, 23e année, 15 mai 1886, p. 623-626.

– « Travaux récents sur la morale », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, onzième année, tome XXI, juin 1886, p. 635-646 [section « Revue générale » ; sur Martineau, Caird, Sorley, Galasso, Lauret].

– « De la description pittoresque / Essai de psychologie littéraire », La Revue politique et littéraire. Revue bleue [dir. Eugène Yung], 3e série, 2e semestre (23e année), n° 3, 17 juillet 1886, p. 71-78 [Zola, Huysmans, Féré, Feuillet, Daudet, Leconte de Lisle, Renan et Taine].

– « Le devoir et la science morale (1er article) / I. Psychologie de l’obligation », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, onzième année, tome XXII, novembre 1886, p. 473-496.

– « Note sur la combinaison des images consécutives », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, onzième année, tome XXII, novembre 1886, p. 573-575 [sur-titre « Société de Psychologie physiologique » ; avec, en noir, schémas sur les couleurs].

– « Le devoir et la science morale (Fin) / II L’idéal et la pratique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, onzième année, tome XXII, décembre 1886, p. 633-650.

– « H. Maudsley, Natural causes and supernatural seemings, 1 vol. in-8°, 368 p., London, Kegan Paul, Trewch and C°, 1886, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, douzième année, tome XXIII, janvier à juin 1887, p. 319-324 [section « Analyses et comptes rendus »].

– « La simultanéité des actes psychiques », Revue scientifique, vol. 13, 1887, p. 684-689.

– « De l’interprétation des types littéraires : le Philinte de Molière », Revue politique et littéraire. Revue bleue [dir. Eugène Yung], tome XXXIX, 24e année, 1er semestre 1887, (3e série), n° 20, 14 mai 1887, p. 623-628.

– « L’amour du mal », I, II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, douzième année, tome XXIII, juin 1887, p. 603 à 616 [texte repris dans Le Nouveau mysticisme, Alcan, 1891, ch. II, p. 57-99 ; mention de Sade, p. 603, Baudelaire, p. 605, Péladan, Mendès et Huysmans p. 605 ; Maurice Garçon rappelle ce texte de Frédéric Paulhan sur J.-K. Huysmans, dans sa lettre à Jean Paulhan datée de « Paris, 12 février 1963 »].

– « G. FONSEGRIVE. — Essai sur le libre arbitre, sa théorie et son histoire. Paris, F. Alcan. 1887. Fort in-8° de la Bibl. de Philosophie contemporaine. Alcan, 1887 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, douzième année, tome XXIV, novembre 1887, p. 518-532 [section « Analyses et comptes rendus »].

– « L’associationnisme et la synthèse psychique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, treizième année, tome XXV, janvier 1888, p. 32-64.

– « La finalité comme propriété des éléments psychiques », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, treizième année, tome XXVI, août 1888, p. 105-140 [tête de sommaire].

– « L’abstraction et les idées abstraites », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatorzième année, tome XXVII, janvier 1889, p. 26-57 [mention « (La suite prochainement.) » p. 57].

– « L’abstraction et les idées abstraites », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatorzième année, tome XXVII, juin 1889, p. 545-565 [mention (« (La fin prochainement) »].

– « L’abstraction et les idées abstraites / Les formes les plus élevées de l’abstraction », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatorzième année, tome XXVIII, juillet 1889, p. 69-92.

– « L’art chez l’enfant », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quatorzième année, tome XXVIII, décembre 1889, p. 596-606.

– « Le nouveau mysticisme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quinzième année, tome XXX, novembre 1890, p. 480-522.

– « Les hallucinations véridiques et la suggestion mentale », La Revue des Deux Mondes, LXIIe année, troisième période, tome cent quatorzième, 1er novembre 1892, p. 65-100.

– « De la responsabilité », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-septième année, tome XXXIII, avril 1892, p. 385-412 [texte signé par erreur « P. Paulhan » ; mention « (La fin prochainement.) » p. 412 ; contient « I. – La responsabilité du moi. », « II. – La responsabilité des éléments psychiques » et « III. – La responsabilité dans les états morbides et anormaux. »]

– « De la responsabilité (Suite et fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-septième année, tome XXXIII, mai 1892, p. 503-518.

– « La composition musicale et les lois générales de la psychologie », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-septième année, tome XXXIV, décembre 1892, p. 590-602 [repris au sommaire sous le titre « La psychologie et les lois de la composition musicale. »]

– « La classification des types moraux et la psychologie générale », I, II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-huitième année, tome XXXVI, novembre 1893, p. 498-505.

– « La sanction morale », I, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-neuvième année, tome XXXVII, mars 1894, p. 267-286 [« (La fin prochainement) »].

– « La sanction morale (Suite.) », II et III, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-neuvième année, tome XXXVII, avril 1894, p. 395-419.

– « À propos de l’activité de l’esprit dans le rêve », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-neuvième année, tome XXXVIII, septembre 1894, p. 546-548 [rubrique « Correspondance » ; le texte de Frédéric Paulhan se réfère à la note de Jacques Le Lorrain sur la durée du temps dans le rêve, Revue philosophique, septembre 1894, p. 275-279].

– « Les gaspillages intellectuels et moraux », La Nouvelle Revue [80, rue Taitbout], dix-huitième année, tome XLV, 1er août 1895, p. 462-486 [référence mentionnée par la « Table analytique » pour 1879-1913 de La Nouvelle Revue du 1er janvier 1913, p. 201, sous la forme « Les Gaspillages intellectuels et moraux : P.F. Paulhan, 1er août 1895 » ; texte écrit à partir du livre de Jacques Novicow (1849-1912) sur Les Gaspillages des sociétés modernes. Contribution à l’étude de la question sociale, Paris, Alcan, 1894, X-344 p.].

– « L’écriture et le caractère, à propos d’un livre récent », Revue scientifique, n° 8 (premier semestre), 4e série, t. III, 23 février 1895, p. 232-237 [rubrique : « Psychologie » ; à propos du livre de Jules Crépieux-Jamin, L’Écriture et le caractère, 3e éd., Paris, librairie Félix Alcan, 1895, VIII-441 p.]

– « L’origine du mariage, d’après un livre récent », Revue scientifique, n° 3, 4e série, t. IV, 20 juillet 1895, p. 78-85 [rubrique : « Ethnographie » ; sur Edvard Westermarck, Origine du mariage dans l’espèce humaine, traduit de l’anglais par Henry de Varigny, introduction par Alfred R. Wallace, Paris, Guillaumin, 1895, in-8°, VI-530 p.]

– « Paul Verlaine », La Nouvelle Revue, 18e année, tome IC, mars-avril 1896, p. 318-335 [rubrique : « Études littéraires – Critique »].

– « Les sélections sociales d’après un livre récent », La Revue des cours scientifiques de la France et de l’Étranger, tome II, 1896, p. 13-18 [sur Les Sélections sociales, cours libre de science politique professé à l’Université de Montpellier (1888-1889) par Georges Vacher de Lapouge, Paris, A. Fontemoing, 1896, XII-503 p. ; extrait : « Il semble bien que M. de Lapouge a considéré trop uniquement la sélection et lui a fait la part trop large. Les preuves qu’il apporte à l’appui de son opinion, si intéressantes qu’elles soient, ne paraîtront pas toujours convaincantes. Dans l’étude des facteurs sociaux de l’évolution, il néglige trop ceux qui n’ont pas une influence sélective sur les individus. » (p. 17)]

– « Les sélections sociales d’après un livre récent », Revue scientifique, n° 1, 1er semestre, 4e série, tome VI, 4 juillet 1896, p. 13-18 [rubrique : « Sociologie »].

– « Psychologie du calembour », Revue des Deux-Mondes, LXVIIe année, quatrième période, tome cent quarante-deuxième, 4e période, 15 août 1897, p. 862-903.

– « L’invention », I, II, III, IV, V, VI et VII, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-troisième année, tome XLV, mars 1898, p. 225-258 [tête de sommaire].

– « M. J.-K. Huysmans et son œuvre », La Nouvelle Revue, tome cent-onzième, 1er et 15 avril 1898, p. 385-398 et 607-623 [Maurice Garçon rappelle ce texte de Frédéric Paulhan sur J.-K. Huysmans, dans sa lettre à Jean Paulhan datée de « Paris, 12 février 1963 »].

– « Travaux récents sur la personnalité et le caractère », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-troisième année, tome XLVI, juillet 1898, p. 66-79 [rubrique : « Revue générale » ; à propos des livres de Roberto Ardigo, F. Le Dantec, Paulin Malapert et Hamon ; Frédéric Paulhan rappelle cette étude dans sa préface à la seconde édition des Caractères (1902, p. XXII)].

– « Le développement de l’invention », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-troisième année, tome XLVI, décembre 1898, p. 569-606 [tête de sommaire].

– « Le droit des intellectuels », I, II et III, La Revue du Palais, 2e année, n° 10, octobre 1898, p. 729-748 [extrait : « Pourtant il faut bien reconnaître que l’intervention des intellectuels dans l’affaire Dreyfus et dans l’affaire Zola fut mal accueillie par ceux dont elle contrariait l’opinion. » (p. 737)].

– « L’analyse et les analystes », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-quatrième année, tome XLVIII, décembre 1899, p. 561-593 [tête de sommaire].

– « Les esprits synthétiques », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-cinquième année, tome XLIX, juin 1900, p. 561-595 [tête de sommaire].

– « Les animaux ont-ils des droits ? », Revue politique et littéraire. Revue bleue, Paris, Aux bureaux de la publication, 38e année, 1er semestre, 1er janvier au 30 juin 1901, p. 74-78.

– « La suggestibilité », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-sixième année, tome LII, septembre 1901, p. 290-310 [sur les travaux d’Alfred Binet].

– « La simulation dans le caractère. / Le faux impassible », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-sixième année, tome LII, décembre 1901, p. 600-625 [voir le suivant].

– « La simulation dans le caractère. / II. La fausse sensibilité », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-septième année, tome LIII, mai 1902, p. 457-488 [voir infra en octobre et novembre 1903].

– « La méthode analytique dans la détermination des caractères », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-septième année, tome LIV, novembre 1902, p. 413-416 [rubrique : « Notes et discussions »].

– réponse à l’enquête de Jacques Morland sur l’influence allemande, Mercure de France, tome XLIV, n° 155, novembre 1902, p. 364-366 [section « I. Philosophie, Littérature », réponses de Mlle Adam, Michel Arnaud, Jacques Bainville, Maurice Barrès, Edmond Barthélémy, Léon Bélugou, Victor Bérard, Alfred Binet, Georges Brandès, Ferdinand Brunetière, Léon Daudet, Deherme, Eugène Demolder, Louis Dimier, Alfred Espinas, Alfred Fouillée, Jules de Gaultier, Henry Gauthier-Villars (Willy), André Gide, Remy de Gourmont, Pierre Lasserre, Jules Lemaître, Henri Lichtenberger, César Lombroso, Maurice Maindron, Masson-Forestier, Dr Mardrus, Camille Mauclair, Jean Moréas, Charles Morice, Maurice Muret, Max Nordau, Georges Palante, Frédéric Paulhan, Joséphin Péladan, Pierre Ponnelle, Mme Rachilde, Charles Renouvier, Albert Réville, Théodule Ribot, J.-H. Rosny, Saint-Georges de Bouhélier, G. Sergi, Émile Verhaeren, Francis Vielé-Griffin, E.M. de Vogüé et Louis Weber ; la publication des réponses à cette enquête se poursuit dans le n° 157, avec les titres « VI. Musique » et « VII. L’influence allemande hors de France » ; voir infra Claude Digeon, 1959].

– « Sur la mémoire affective », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-septième année, tome LIV, décembre 1902, p. 545-569 [tête de sommaire].

– « Sur la mémoire affective (suite et fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-huitième année, tome LV, janvier 1903, p. 42-70.

– « Gaston Richard. – L’idée d’évolution dans la nature et dans l’histoire ; 1 vol. de la Bibliothèque de philosophie contemporaine. 406 p., in-8, Paris. F. Alcan. 1903 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-huitième année, tome LV, mai 1903, p. 540-543 [rubrique : « Philosophie générale » dans : « Analyses et comptes rendus »].

– « La simulation dans le caractère. Quelques formes particulières de simulation », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-huitième année, tome LVI, octobre 1903, p. 337-365 [le sommaire donne le titre au pluriel : « La simulation dans les caractères » (p. 674) ; les deux sections précédentes ont paru en décembre 1901 et mai 1902].

– « La simulation dans le caractère. Quelques formes particulières de simulation (Suite et fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, tome LVI, vingt-huitième année, novembre 1903, p. 495-527.

– « Histoire d’un souvenir », Journal de Psychologie normale et pathologique, 1ère année, n° 4, juillet-août 1904, p. 321-331.

– « A. Bazaillas, – La Vie personnelle. Étude sur quelques illusions de la vie intérieure, 1 vol. in-8, de la Bibliothèque de philosophie contemporaine, 305 p. Paris, F. Alcan éditeur, 1905 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trentième année, tome LX, juillet à décembre 1905, p. 191-197.

– « L’idéalisme aujourd’hui », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trentième année, tome LX, juillet à décembre 1905, p. 402-414.

– « Victor Basch. – L’individualisme anarchiste. Max Stirner. 1 vol. in-8°, Paris, Félix Alcan, 1905 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trentième année, tome LX, n° 12, décembre 1905, p. 656-660.

– « Le mensonge du monde », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-et-unième année, tome LXI, mars 1906, p. 233-267.

– « L’échange économique et l’échange affectif / Le sentiment dans la vie sociale », I, § 1 à 14 et II, § 1 à 5, Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-et-unième année, tome LXII, octobre 1906, p. 359-399 [extrait : « Nous assistons actuellement à une crise de la morale absolue. Les devoirs inconditionnels sont mis en suspicion. »]

– « Herbert Spencer d’après son autobiographie », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-deuxième année, tome LXIV, n° 8, août 1907, p. 145-158 [Une autobiographie est paru chez Alcan en 1907].

– « La contradiction de l’homme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-troisième année, tome LXV, janvier à juin 1908, p. 27-47.

– « La contradiction de l’homme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-troisième année, tome LXV, janvier à juin 1908, p. 145-168.

– « Gaultier (Jules de) – L’indépendance de la morale et l’indépendance des mœurs », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-troisième année, tome LXV, n° 6, juin 1908, p. 654-657.

– « Dwelshauvers (Georges). – La Synthèse mentale, 1 vol. in-8 de la Bibliothèque de philosophie contemporaine, 276 p., Paris, F. Alcan, 1908 », Revue philosophique de la France et de l’ Étranger, trente-quatrième année, tome LXVII, n° 4, avril 1909, p. 412-416.

– « Antipragmatisme et hyperpragmatisme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-quatrième année, tome LXVII, n° 6, juin 1909, p. 614-625 [rubrique : « Notes et discussions »].

– « Sur la synthèse psychique et la finalité », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-quatrième année, tome LXVIII, n° 8, août 1909, p. 193-196.

– « L’art pour l’art », Revue des idées. Philosophie, Science, Philosophie, Critique générale [dir. Remy de Gourmont], 6e année, 2e semestre, 15 novembre 1909, p. 367-379.

– « La logique de la contradiction », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-cinquième année, tome LXIX, février 1910, p. 113-143.

– « La logique de la contradiction (Fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-cinquième année, tome LXIX, mars 1910, p. 275-303.

– « L’expression artistique et la musique », Mercure de France, vingt et unième année, tome LXXXVI, 1er août 1910, p. 385-408 [texte mentionné au sommaire du 16 décembre 1910 ; au fonds Paulhan, un exemplaire de cet article figure dans le dossier des Fleurs de Tarbes (II)].

– « L’oubli », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-cinquième année, tome LXX, novembre 1910, p. 508-518 [rubrique : « Revue critique »].

– « Les différentes valeurs de l’œuvre d’art », La Revue des idées. Sciences. Philosophie, Science, Philosophie, Critique générale [dir. Remy de Gourmont], 8e année, n° 85, 15 janvier 1911, p. 28-44 [revue paraissant le quinze de chaque mois].

– « La substitution psychique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-septième année, tome LXXIII, février 1912, p. 113-139.

– « La substitution psychique (Fin) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-septième année, tome LXXIII, mars 1912, p. 269-289.

– « La morale de l’intérêt et l’internationalisme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-septième année, tome LXXIII, mars 1912, p. 290-301 [en tête de la « Revue critique » ; sur deux livres de Novicow, La Morale de l’intérêt dans les rapports individuels et internationaux, Alcan, 1912 et Mécanisme et limites de l’association humaine, M. Giard et E. Brière, 1912].

– « Qu’est-ce que la vérité ? », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-huitième année, tome LXXV, mars 1913, p. 225-250 et avril 1913, p. 380-399 [voir dans la même revue, un article de Léon Chestov paru sous le même titre].

– « La lutte philosophique et la division des croyances », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-huitième année, tome LXXVI, octobre 1913, p. 409-422 [rubrique : « Revue critique »].

– « Les conditions générales de la connaissance », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-neuvième année, tome LXXVII, juin 1914, p. 581-610.

– « Qu’est-ce que l’association ? », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarantième année, tome LXXIX, juin 1915, p. 473-504.

– « La valeur humaine de la vérité », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante et unième année, tome LXXXI, janvier 1916, p. 24-60.

– « Qu’est-ce que l’évolution ? », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante et unième année, tome LXXXII, décembre 1916, p. 505-546 [dernier numéro de la revue préparé par Théodule Ribot, « enlevé le 9 décembre après une courte maladie. » Le numéro suivant, de janvier 1917, comporte un portrait de Théodule Ribot. Une note des éditeurs précise qu’à partir de février, la direction de la revue sera confiée à M. Lévy-Bruhl, professeur à la Sorbonne]

– « Le sens de l’évolution », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-deuxième année, tome LXXXIII, avril 1917, p. 346-386.

– « Les vices de l’esprit humain et le subjectivisme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-troisième année, tome LXXXV, mai-juin 1918, p. 463-496.

– « La spiritualisation des tendances », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-quatrième année, tome LXXXVII, juin 1919, p. 424-454 [contient « I. Organisation, spiritualisation et socialisation des tendances », « II. – La nécessité, le mécanisme et les diverses formes de la spiritualisation », III, « IV. – Les qualités mentales qui favorisent la spiritualisation », « V. – Les causes qui contrarient la spiritualisation », « VI. – Qualités et défauts de la spiritualisation », VII, « VIII. – Spiritualisation et idéalisation », IX, « X. – Spiritualisation, déviation et perversion », « XI – La spiritualisation de l’esprit »].

– « Louis Dugas. — La Mémoire et l’oubli », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-troisième année, tome LXXXVI, septembre-octobre 1919, p. 330-336 [l’ouvrage de Louis Dugas a été édité chez Flammarion en 1917].

– « René Seyssaud », La Vie [dir. Marius-Ary Leblond], 9e année, n° 3, 1er février 1920, p. 44ab-45a [rubrique : « Les Lettres et les Arts » ; à propos des peintures de René Seyssaud exposées au Salon d’automne ; référence à la préface d’Arsène Alexandre au catalogue de l’exposition Seyssaud de 1914].

– « La Sensibilité, l’intelligence et la volonté dans tous les faits psychologiques », de I à XI, Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-cinquième année, tome XC, n° 7-8, juillet-août 1920, p. 1-57 [en tête de sommaire].

– « Léon Daudet : Le Monde des images. – 1 vol. in-16, 250 p. Paris. Nouvelle librairie nationale, 1919 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-cinquième année, tome LXXXIX-XC, juillet-août 1920, p. 149-152 [rubrique : « IV. – Psychologie »].

– « E. d’Eichthal, Du rôle de la mémoire dans nos conceptions métaphysiques, esthétiques, passionnelles, actives – 1 vol.. in-16 de la Bibliothèque de philosophie contemporaine. Paris. F. Alcan. 198 pages. », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-sixième année, tome XCI, mars-avril 1921, p. 310-312 [rubrique : « Analyses et comptes rendus »].

– « La perception de la synthèse psychique », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-sixième année, tome XCII, n° 7 et 8, juillet-août 1921, p. 27-60.

– « La perception de la synthèse psychique (Suite) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], quarante-sixième année, tome XCII, septembre-octobre 1921, p. 173-191.

– « Sur le psychisme inconscient », I et II, Journal de Psychologie normale et pathologique [dir. Pierre Janet, Georges Dumas], dix-huitième année, 1921, p. 1-28 (« (A suivre.) ») et 146-165 (« (Suite et fin.) ») [en deux livraisons].

– « Auguste Pointelin », La Vie [Marius-Ary Leblond], 10e année, n° 13, 1er juillet 1921, p. 204ab-206a [rubrique : « Les Lettres et les Arts »].

– « Charles Lalo, L’Art et la morale (coll. « Bibliothèque de la philosophie contemporaine»), Félix Alcan, 1922 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl] [à préciser ; la première édition de L’Art et la morale est parue en 1922].

– « La peinture française des vingt dernières années », La Vie [dir. Marius-Ary Leblond], 11e année, n° 9, 1er mai 1922, p. 140-141 [à partir du livre de Tristan Klingsor, L’Art français depuis 20 ans. I. La Peinture, Paris, Rieder et Cie, 1921, 126 p., 24 figures ; extrait : « Une époque vue de loin paraît plus une, moins mêlée qu’elle ne fut réellement. Et puis l’absence d’autorité généralement acceptée laisse en ce moment plus de liberté, plus de licence si l’on veut, et des espèces plus variées fleurissent sur ce terrain où le jardinier n’intervient guère. »]

– « L’absolu dans l’homme et dans le monde », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante-huitième année, tome XCV, janvier 1923, p. 38-56.

– « Le Présentisme », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante-neuvième année, tome XCVIII, septembre-octobre 1924, p. 190-237 [début : « J’appelle présentisme la prédominance excessive, dans l’esprit, de l’état présent, quel qu’il soit, de l’émotion, du moment, de la sensation actuelle, de l’idée fraîche éclose. »]

– « Racine et la maîtrise de soi », La Revue universelle [Jacques Bainville et Henri Massis], tome XXVII, n° 14, 15 octobre 1926, p. 177-195.

– « La Double fonction du langage », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], cinquante-deuxième année, tome CIV, n° 7-8, juillet-août 1927, p. 22-73 [contient « I. – Indications des fonctions du langage », « II. – Le langage comme signe », « III. – Le langage comme moyen de réussite », « IV. – Langage et suggestion », « V. – Quelques cas particuliers de suggestions et leur mécanisme », « VI. – Le mécanisme du langage suggestif et la condensation », « VII. – La condensation », « VIII. – La condensation et la poésie pure », « IX. – Le mot créateur de pensée », « X. – Le langage-suggestion, la création de la pensée et la différence des styles », « XI. – Types divers » et « XII. – Faits de la vie sociale », soit le premier chapitre du volume qui paraîtra sous le même titre en 1929].

– « Le sens du rire », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], cinquante-sixième année, tome CXI, n° 1-2, janvier-février 1931, p. 5-47.

– « Mémoires du Chancelier Prince de Bülow, traduction de Henri Bloch. Tome I : 1897-1902 ; Tome II : 1902-1909 (Plon) », La Nouvelle Revue française, 19e année, t. XXXVI, n° 209, 1er février 1931, p. 267-270 [rubrique : « Littérature générale » dans « Notes » ; seule mention à ce jour (2023) de Bülow dans La N.R.F… ; début : « Les Mémoires du Prince de Bülow auront quatre volumes. Les deux premiers nous conduisent du moment où Bülow prit la direction des Affaires étrangères au moment où il se démit de ses fonctions de chancelier. »]

– « [Réflexions] », La Nouvelle Revue française, 19e année, tome XXXVII, n° 216, 1er septembre 1931, p. 353-364 [en tête de sommaire ; le titre figure sous la forme « Réflexions » en première de couverture ; il n’est entre crochets droits que page 353, au-dessus d’une note de trois lignes signée « Jean Paulhan »].

– « Prudence in Pessimism », The Reader’s Digest, Tenth Year, Vol. 20, n° 116, December, 31, p. 197-199 [donné en-dessous du titre comme « Condensed from the Living Age, (November, ’31) / (Translated from the “Nouvelle Revue Française,” Paris Literary Monthly) » (Anglais E.U.)].

– « L’homme et sa condition », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], cinquante-septième année, tome XCIII, janvier 1932, p. 5-60.

– 8 octobre 1932 : le secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques écrit à Maurice Halbwachs : « Monsieur et cher confrère, / J’ai l’honneur de vous informer que dans sa séance de ce jour l’Académie des Sciences Morales et Politiques vous a élu comme Correspondant dans la Section de Philosophie pour remplir la place devenue vacante par suite du décès de M. Paulhan. » (Fonds Halbwachs. IMEC).

– « La double fonction / du langage / extrait / Le langage comme moyen de réussite », Le Nouveau Commerce [publié par les soins d’André Dalmas et de Marcelle Fonfreide], cahier 59-60, automne 1984, p. 23-32 [dépôt légal : 4e trimestre 1984 ; bandeau orangé portant, dans le cadre du « Centenaire de la Naissance de Jean Paulhan » les noms d’André Dalmas, Jean-Kely Paulhan et Frédéric Paulhan ; précédé d’une présentation des éditeurs (p. 22), le texte de Frédéric Paulhan reprend celui des p. 7 à 17 de l’édition Alcan (1929), soit le dernier § du chapitre « Le langage comme système de signes » et tout le chapitre suivant, « Le langage comme moyen de réussite »].

III. MENTIONS, ARTICLES, ÉTUDES

– Émile BEAUSIRE (1824-1889), La Revue politique et littéraire. Revue bleue, 18 juin 1887, p. 798-799 [rubrique : « Philosophie » ; « M. Paulhan est un de ces jeunes philosophes, étranger à l’enseignement public, qu’a suscités la Revue philosophique de M. Ribot. Ils forment déjà une sorte d’école où dominent les idées de M. Ribot et de M. Taine, mais où chacun apporte une note personnelle et des recherches originales. M. Paulhan professe, dans leurs conséquences les plus extrêmes, tous les principes de cette école. C’est un pur phénoméniste. »]

– Th. R. [Théodule RIBOT (1839-1916)], « Physiologie de l’esprit, avec 10 fig. dans le texte, in-32, 185 p. Paris, Germer Baillière. (Bibliothèque utile.) », Revue philosophique de la France et de l’étranger, cinquième année, tome IX, janvier à juin 1880, p. 569-570 [en tête des « Notices bibliographiques » ; l’ouvrage de Frédéric Paulhan est composé à partir des travaux de Bain, Spencer, Maudsley, Taine, Wundt, etc.].

– Salomon STRICKER (1834-1898), professeur de pathologie générale à l’Université de Vienne, « Note sur les images motrices », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, neuvième année, tome XVIII, décembre 1884, p. 685-691 [« Notes et discussions » ; en réponse à Frédéric Paulhan, tome XVI, octobre 1883, p. 405-412].

– n.s., « L’Anzeiger der K.K. Gesellschaft der Aertze in Wien du 22 janvier 1885 […] », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dixième année, tome XIX, mars 1885, p. 352 [rubrique « Variétés »].

– n.s., Le Petit Provençal, 12e année, n° 3949, 18 octobre 1887 [palmes académiques à « Frédéric Paulhan, homme de lettres » ; retronews].

– Edmond COLSENET (1847-1925), « F. Paulhan, Les Phénomènes affectifs et les lois de leur apparition ; Essai de psychologie générale. Paris, Alcan, 1887 », La Revue philosophique de la France et de l’Étranger, douzième année, tome XXIV, novembre 1887, p. 532-534 [rubrique « Analyses et comptes rendus »].

– Georges RODIER (1864-1913), « Fr. Paulhan. L’Activité mentale et les éléments de l’esprit. In-8°, 585 p. Paris, F. Alcan », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quinzième année, tome XXIX, janvier 1890, p. 81-87 [rubrique « Analyses et comptes rendus »].

– n.s., « Nîmes, 2 décembre », Le Petit Provençal, 15e année, n° 5087, 3 décembre 1890, p. 3b [texte complet : « Par arrêté municipal, M. Frédéric Paulhan, conservateur de la bibliothèque communale, est relevé de ses fonctions. M. Ducros Alexandre, poète, est nommé conservateur de la bibliothèque communale en remplacement de M. Paulhan, son traitement est fixé à 1.800 francs. » ; retronews].

– Dr Julien PIOGER (1852-1903), « Le nouveau mysticisme, par P. Paulhan. – Paris, Félix Alcan, éditeur. – Prix : 2 fr. 50 », La Revue socialiste [rédacteur en chef : Benoit Malon], tome XVI, n° 91, juillet 1892, p. 370-376 [en tête de sommaire, dans la « Revue des livres », malgré une erreur répétée sur l’initiale du prénom].

– C.A., « F. Paulhan. Le Nouveau mysticisme. In-18. 201 p., Alcan, 1891 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-huitième année, tome XXXV, juillet 1893, p. 644-648 [rubrique « Analyses et comptes rendus » ; mention de l’article de novembre 1890].

– F[rançois]. PICAVET (1851-1921), « Fr. Paulhan. Joseph de Maistre et sa philosophie. 1 vol. in-18 de la Bibliothèque de philosophie contemporaine ; Paris, Alcan, 1893 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-huitième année, t. XXXVI, août 1893, p. 199-201 [« Analyses et comptes rendus » ; début : « L’Académie française a mis au concours, pour le prix d’éloquence à distribuer en 1892, une étude sur Joseph de Maistre. Des 37 manuscrits présentés, 5 furent réservés pour être lus en séance plénière. Parmi eux se trouvait celui de M. Paulhan. Il fut écarté, parce qu’il dépassait de beaucoup les limites du concours. » (p. 199)]

– [Frédéric] RAUH (1861-1909), « Les Caractères, par M. Paulhan, 1 vol. in-8, 237 pages, F. Alcan, 1894 », La Revue de métaphysique et de morale [secrétaire de la rédaction : Xavier Léon], Hachette, deuxième année, 1894, p. 591-605 [dans une revue paraissant tous les deux mois, compte-rendu d’« un essai nouveau d’“éthologie” » (p. 605) ; tables de la revue, Armand Colin, 1993, n° 1-2, p. 253].

– Jacques LE LORRAIN (1856-1904, cordonnier), « De la durée du temps dans le rêve », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-neuvième année, tome XXXVIII, septembre 1894, p. 275-279 [« Observations et documents » ; part d’un rêve relaté par Frédéric Paulhan dans L’Activité mentale et les éléments de l’esprit].

– Paul SOURIAU (1852-1926), « Fr. Paulhan. Les Caractères, 1 vol. in-8, 237 p. Félix Alcan, Paris. 1894 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, dix-neuvième année, tome XXXVII, juin 1894, p. 657-663 [en tête des « Analyses et comptes rendus » ; fin : « M. Paulhan va son chemin, cherchant ce qui est vrai. » (p. 663)].

– Alfred FOUILLÉE (1838-1912), Tempérament et caractère selon les individus, les sexes et les races, Paris, librairie Félix Alcan, 1895, 378 p. [mention de Frédéric Paulhan p. VI de la préface ; nombreuses rééditions en 1901, 1904, 1921, 1926, 1935].

– J. PHILIPPE, « Le Caractère d’après les travaux récents », L’Année psychologique [Henry Beaunis (1830-1921) et Alfred Binet (1857-1911)], 2e année, 1er janvier 1895, p. 785-793 [dans un volume imprimé à Évreux, par l’imprimerie de Charles Hérissey, en 1896, voir p. 787 : « Toute autre est la méthode proposée par M. Paulhan, qui part des lois abstraites de la psychologie générale pour descendre aux applications et aux expressions particulières de ces lois dans les individus. C’est la déduction opposée à l’induction, la finalité au lieu de l’évolutionnisme. La psychologie concrète, la science des caractères (si ce mot peut convenir à une étude morale qui ne veut se plier au mécanisme) étudie les incarnations différentes de ces lois abstraites. »]

– F[rédéric]. RAUH, « De l’usage scientifique des théories psychologiques / à propos de deux livres récents / 1. Les types intellectuels / par M. Paulhan », Revue de métaphysique et de morale, 1897, p. 114-119 [tables de la revue, Armand Colin, 1993, n° 1-2, p. 253].

– Ed[ouard]. BONDURAND (1845-1931), « Psychologie positive. M. Paulhan », Revue du Midi [dir. Jacques Rocafort], Nîmes, Aux Bureaux de La Revue du Midi, rue de La Madeleine, 21, Xme Année, 2me Semestre, n° 7, 25 juillet 1896, p. 37-60.

– Paulin MALAPERT, professeur de Philosophie au collège Rollin, docteur ès Lettres, Les Éléments du caractère et leurs lois de combinaison, Paris, Ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, éditeur, 1897, XVI-303 p. [extrait de l’« Introduction », p. VII : « “L’Éthologie, écrivait St. Mill il y a plus d’un demi-siècle, est encore à créer. Mais sa création est à la fin devenue possible.” D’importantes contributions à la science du caractère ont été apportées depuis. En ces dernières années notamment, les travaux de MM. Pérez, Ribot, Paulhan, Fouillée, peuvent être considérés comme apportant plus que des matériaux pour la constitution d’une théorie solide. » Frédéric Paulhan répond dans sa préface à la seconde édition des Caractères (1902, p. XXII)].

– Paul SOURIAU (1852-1926), « Fr. Paulhan. Les types intellectuels. Esprits logiques et esprits faux. 1 vol. in-8 360 pages. F. Alcan, 1896. », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-deuxième année, tome XLIII, février 1897, p. 190-194 [rubrique : « Analyses et comptes rendus », puis « I. — Psychologie » ; extrait : « outre la tendance à l’énumération qui montre la pullulation spontanée des idées, les petites parenthèses où nous voyons poindre, appelées par l’idée dominante, les idées antagonistes : on y retrouve aussi cette perpétuelle perplexité de l’esprit qui ne peut s’arrêter à une opinion sans se sentir tenté par l’opinion contraire. » (p. 194)]

– Baron C. MOURRE, « Causes psychologiques de l’aboulie », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-cinquième année, septembre 1900, p. 277-285 [mention de Frédéric Paulhan : « Cette idée de l’état contraire à l’acte, à laquelle M. Paulhan a déjà consacré un savant travail, est-elle la cause de l’aboulie ou n’en est-elle qu’un effet ? » (p. 277)].

– Eugène DUEHREN [Iwan Bloch (1872-1922)], Le Marquis de Sade et son temps. Études relatives à l’histoire de la civilisation et des mœurs du XVIIIe siècle, traduit de l’allemand par A Weber-Riga, préface de Octave Uzanne, Berlin, H. Barsdorf, 1901, p. 439 [mention du chapitre « L’amour du mal » dans Le Nouveau Mysticisme de Frédéric Paulhan ; réimpression Slatkine, Genève, 1970, 503 p.].

21 juin 1902 : Théodule Ribot lit son rapport relatif à Frédéric Paulhan, concernant la candidature de ce dernier comme membre Correspondant de la Section de Philosophie, place créée par décret du 19 décembre 1901. M. Frédéric Paulhan est élu.

– C. RIBÉRY, « Fr. Paulhan. – Les Caractères. 2e édit. (In-8°, Félix Alcan, éditeur.) », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-septième année, tome LIV, octobre 1902, p. 173-177 [section « II. Psychologie » dans « Analyses et comptes rendus » ; début : « M. Paulhan vient de faire paraître une seconde édition de son intéressant ouvrage sur les Caractères, dont la première édition était épuisée depuis longtemps. Il a fait, cette fois, précéder son livre d’une longue Préface, dans laquelle il s’efforce de répondre aux critiques nombreuses qu’a soulevées sa théorie. »]

– Joseph GRASSET (1849-1918), L’Hypnotisme et la suggestion, Paris, Octave Doin, 1903, 534 p. (coll. « Bibliothèque internationale de Psychologie expérimentale normale et pathologique » dirigée par le docteur Toulouse) [mentions de Frédéric Paulhan p. 48, 51, 78, 270 et 363].

– G[aston]. RAGEOT (1871-1942), « Fr. Paulhan — La Volonté. Bibliothèque internationale de philosophie contemporaine. Paris. Octave Doin », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, vingt-huitième année, tome LV, février 1903, p. 213-214 [rubrique « Psychologie » dans « Analyses et comptes rendus »].

– Jean PAULHAN (1884-1968), « La fonction de la mémoire et le souvenir affectif, par Fr. Paulhan, in-16, F. Alcan, éditeur. Paris, 1904 », Journal de Psychologie normale et pathologique, t. I, 1904, p. 373-376.

– Jules de GAULTIER (1858-1942), Nietzsche et la Réforme philosophique, Paris, Société du Mercure de France, 1904, 312 p. [voir p. 185 à propos de : Psychologie de l’invention (Paris, Alcan, 1901) : « Au cours des clairvoyantes analyses qui composent sa Psychologie de l’invention, M. Paulhan a montré comment une idée nouvelle, venant à surgir des centres obscurs où la pensée s’élabore dans le champ lumineux de la conscience, peut avoir pour effet de joindre entre eux, les embrassant l’un et l’autre, deux développements qui s’étaient jusque-là formés isolément et qui semblaient même parfois s’exclure »].

– Antoine MEILLET (1866-1936), « Comment les mots changent de sens », L’Année sociologique, 9e année, 1905-1906, p. 1-38, puis : Linguistique historique et linguistique générale, Genève-Paris, Slatkine-Champion, 1982, p. 230-271 [Meillet reprend p. 236 une citation de Paulhan rencontrée dans Le Langage de Leroy, p. 97: « comprendre un mot, une phrase, ce n’est pas avoir l’image des objets réels que représente ce mot ou cette phrase, mais bien sentir en soi un faible réveil des tendances de toute nature qu’éveillerait la perception des objets représentés par le mot »].

– P. MALAPERT, « Fr. Paulhan. – Les mensonges du caractère. 1 vol. in-8° de 276 pp. Paris, F. Alcan, 1905 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente et unième année, tome LXI, avril 1906, p. 435-439 [rubrique « II. – Psychologie » dans « Analyses et comptes rendus »].

– Jules de GAULTIER (1858-1942), La Dépendance de la Morale et l’Indépendance des Mœurs, Paris, Société du Mercure de France, 1907, 346 p. [voir p. 20, après les mentions de « Hégel » [sic] et Tarde : « M. Paulhan enfin se montre partisan de la même conception lorsque, du fait de systématisation entre des éléments divers où il voit le mode de formation du réel, il déduit la nécessité d’un état de diversité préalable, lorsqu’il tient tout au moins cette diversité pour un état de fait, pour une donnée empirique au delà de laquelle il ne veut spéculer. »]

– Paul-Marie MASSON (1882-1954), « Fr. Paulhan : Le mensonge de l’art, (Bibliothèque de philosophie contemporaine), Paris, Alcan, 1907 ; in-8°, 380 p. », Le Mercure musical et Bulletin français de la Société internationale de Musicologie (section de Paris) [dir. Louis Laloy & Jules Écorcheville], 15 février 1907, p. 171-173 [section : « Esthétique musicale » ; début : « Sous ce titre quelque peu énigmatique, c’est en somme une théorie esthétique presque complète que M. Paulhan nous présente. »]

– Émile FAGUET (1847-1916), « Le Mensonge de l’art », La Revue. Ancienne Revue des revues [directeur et rédacteur en chef : Jean Finot], vol. LXIX, 1er juillet 1907, p. 45-51 [Émile Faguet fait allusion à d’autres articles de lui sur Esprits logiques et esprits faux, Les Caractères, Analystes et esprits synthétiques].

– P[aul]. SOURIAU (1852-1926), « Fr. Paulhan. – Le mensonge de l’art. 1 vol. in-8, 380 p. Paris, F. Alcan, 1907 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, 32e année, t. LXIV, n° 8, août 1907, p. 174-180 [en tête des « Analyses et comptes rendus » ; fin : « Ce livre remue beaucoup d’idées, les froisse les unes contre les autres, appelle la contradiction et la découverte en l’admettant d’avance : il est d’une lecture très stimulante. »]

– Georges DWELSHAUVERS (1866-1937), « Activité mentale et synthèse », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, 34e année, t. LXVII, n° 6, juin 1909, p. 625-630.

– Georges PALANTE (1862-1925), « Fr. Paulhan. – La Morale de l’ironie, 1 vol. in-16, Félix Alcan, 1909 », La Revue philosophique de la France et de l’Étranger, 34e année, t. LXVIII, n° 10, octobre 1909, p. 414-417 [début : « Morale de l’ironie ! Ce titre paradoxal et un peu énigmatique tire l’œil de l’amateur de pensées subtiles. C’est presque un titre décadent ; car une époque de réflexion raffinée et désillusionnée peut seule le suggérer. — J’ai hâte de dire que l’amateur de pensées subtiles ne sera pas déçu. » (p. 414) Texte repris dans Georges Palante, Chroniques complètes, préface, notes et postface de Stéphane Beau, tome II, Coda, 2008, p. 101-103].

– Paul GAULTIER (1872-1960), « Le Mensonge de la morale », Revue politique et littéraire. La Revue bleue, 47e année, 2e semestre, n° 18, 30 octobre 1909, p. 567a-572a [rubrique : « Le mouvement philosophique » ; début : « M. François [sic] Paulhan est un esprit essentiellement paradoxal, paradoxal par système. Analyste subtil de l’esprit humain, dont il se plut à dissoudre les sensations, perceptions, désirs, volitions et idées en leurs éléments et ceux-ci, à leur tour, en éléments plus simples, cette sorte d’atomisme psychique le conduisit à considérer les différentes synthèses par où se traduit notre activité mentale comme autant de victoires des éléments les plus forts sur les plus faibles, qu’ils masquent mais ne suppriment pas. De là à ne voir dans la vie de l’âme qu’une contradiction perpétuelle, un incessant mensonge, il n’y avait pas loin. La distance fut vite franchie. Le mensonge devint ainsi la clef d’un ingénieux système, l’explication unique, suivant M. Paulhan, de l’activité universelle. » (p. 567)].

– Jean FLORENCE (1883-1915), « De la cause oppositionnelle : essai de logique réaliste », Le Spectateur, 1ère année, n° 8, décembre 1909, p. 325-343 [p. 335 : « […] tous ces mensonges du caractère si subtilement analysés par M. Paulhan » ; texte partiellement repris in Le Spectateur, 4e année, n° 40-41, novembre-décembre 1912, p. 462-465].

– n.s., « Revue des idées (15 novembre 1909) », Le Spectateur, 2e année, n° 9, janvier 1910, p. 45 [à propos de l’article de Frédéric Paulhan, « L’Art pour l’art  », dont Le Spectateur cite la conclusion].

– Le Directeur [René MARTIN-GUELLIOT], « La première année du “Spectateur”: aux philosophes et aux non-philosophes », Le Spectateur, 2e année, n° 12, avril 1910, p. 141-153 [p. 150, mention du Mensonge de l’Art de M. Paulhan].

– n.s., Le Mercure de France [dir. Alfred Vallette], vingt et unième année, tome LXXXVIII, 16 décembre 1910, p. 748 [rubrique « Philosophie » ; mention de « Fr. Paulhan : La Logique ; Alcan, 2 [francs] 50 », avant parution de La Logique de la contradiction en 1911].

– n.s., « F. Paulhan : La Logique de la contradiction (Alcan) », Le Spectateur, 3e année, n° 20, janvier 1911, p. 48 [rubrique : « Memento. Livres reçus »].

– Louis DUGAS (18 ??-19 ??), « Paulhan. – Logique de la contradiction, in-16, 182 p., Paris, F. Alcan, 1910 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-sixième année, t. LXXI, avril 1911, p. 415-418 [« Analyses et comptes rendus »].

– R. de RUBEYLLES (18 ??-19 ??), La Liberté, 46e année, n° 16423, 21 mai 1911, p. 2e [rubrique : « Mariages » ; « M. Jean Paulhan, chargé de cours à l’École des langues orientales, fils de M. Frédéric Paulhan, homme de lettres, avec Mademoiselle Salomé Prussak, étudiante en médecine. » ; retronews].

– Antonin EYMIEU (1861-1933), Le Gouvernement de soi-même. Essai de psychologie pratique, première série, « Les Grandes lois », Paris, Librairie académique Perrin et Cie, 1912, 341 p. [mentions de Frédéric Paulhan p. 66-67, 111, 113, 114, 184 et 265].

– Jules de GAULTIER (1858-1942), Comment naissent les dogmes, Paris, Mercure de France, 1912, 414 p. [dans un ouvrage surtitré sur la première page de couverture Entretiens avec ceux d’hier et d’aujourd’hui, achevé d’imprimer le 20 avril 1912, mentions de L’Activité mentale et les éléments de l’esprit (p. 143-145) et de La Fonction de la mémoire (p. 147 et 161), à propos de Novicow et le darwinisme social, Nietzsche et Dumur].

– R.M.G. [René MARTIN-GUELLIOT], « Fr. Paulhan : La Logique de la contradiction », Le Spectateur, 4e année, n° 31, janvier 1912, p. 32-36 [rubrique : « Livres et Périodiques »].

– Antonin EYMIEU (1861-1933), Le Gouvernement de soi-même. Essai de psychologie pratique, deuxième série, « L’Obsession et le scrupule », Paris, Librairie académique Perrin et Cie, 1913, 371 p. [mention de Frédéric Paulhan p. 176].

– n.s., « Fr. Paulhan : L’Activité mentale et les Éléments de l’Esprit », Le Spectateur, 5e année, n° 43, février 1913, p. 82-83 [rubrique : « Livres et Périodiques »].

– n.s., « L’esthétique du paysage, par Fr. Paulhan. (Félix Alcan.) », La Revue. Ancienne Revue des revues [directeur et rédacteur en chef : Jean Finot], VIe série, volume CV, XXIVe année, n° 21, 1er novembre 1913, p. 113ab [rubrique « III. – Lettres et arts » signée « Collaborateurs de la revue » ; extrait : « L’ouvrage de M. Fr. Paulhan aide à voir les peintres. Pas de meilleur guide, ni de plus avisé conducteur à travers les diverses écoles, et l’on peut affirmer avec lui que le paysage est un genre aussi varié que la peinture des personnages. »]

– L. ARRÉAT, « Fr. Paulhan. – L’esthétique du paysage. 1 vol. in-16 de la Bibliothèque de philosophie contemporaine, Paris, F. Alcan, 1913 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, trente-neuvième année, tome LXXVII, janvier 1914, p. 98-99 [« III. – Esthétique » dans « Analyses et comptes rendus »].

– Dominique PARODI (1870-1955), La Philosophie contemporaine en France, Paris, librairie Félix Alcan, 1919, 502 p. [mentions de Frédéric Paulhan p. 85, 90, 104, 109].

– A[lexis]. DANAN (1890-1979), « L’Esthétique du Paysage », La Vie [dir. Marius-Ary Leblond], 10e année, n° 2, 15 janvier 1921, p. 28-29.

– Georges PALANTE (1862-1925), c.r. de : Les Tranformations sociales des sentiments, dans : Mercure de France, trente deuxième année, t. CXLV, n° 542, 15 janvier 1921, p. 468-469 [rubrique : « Philosophie » ; début : « Les Transformations sociales des sentiments ne sont rien moins qu’une histoire psychologique de la civilisation. Ces transformations se ramènent à deux principales : la spiritualisation et la socialisation des tendances. » Texte repris dans Georges Palante, Chroniques complètes, préface, notes et postface de Stéphane Beau, tome I, Coda, 2006, p. 345-346].

– G[uillaume].-L[éonce]. DUPRAT (1872-1956), « Fr. Paulhan : Les transformations sociales des sentiments. – Paris, Flammarion, in-16, 288 p., 1920 », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante-sixième année, tome XCI, mars-avril 1921, p. 312-314.

– n.s., « Le Journal de Psychologie, organe officiel […] », L’Ère nouvelle, 3e année, n° 486, 26 avril 1921, p. 6a [rubrique : « Les revues » ; extrait : « Il y a de fines remarques et un raisonnement très subtil dans les articles de M. Frédéric Paulhan » ; retronews].

– n.s., « Le Mensonge du monde, par Paulhan », La Revue de France, La Renaissance du livre, 15 juillet 1921, n.p. [rubrique « Bibliographie (Suite) » : « L’auteur, spécialiste du mensonge, développe, à l’aide d’une argumentation forte et troublante, cette curiosité que l’aspect le plus profond et le plus général du monde est le mensonge universel de toute la création ; les éléments sociaux, organiques, chimiques, dissimulent ou suppriment une partie de leurs tendances ou de leurs affinités pour satisfaire les autres, recourent en un mot au mensonge. » La consultation de l’exemplaire papier de la bibliothèque de l’Arsenal, sans couverture, ne nous a pas permis de confirmer cette référence].

– n.s., « Le Mensonge du monde, par Fr. Paulhan (Alcan) », La Vie [dir. Marius-Ary Leblond], 10e année, 15 août 1921, n° 16, 2e page de couverture [rubrique : « Les principaux ouvrages de philosophie »].

– Henri POURRAT (1887-1959), « Jean Paulhan », La Vie [dir. Marius-Ary Leblond], 10e année, n° 24, 15 décembre 1921, p. 381 [à propos du Guerrier appliqué et de Jacob Cow, deux livres de Jean Paulhan, et du Mensonge du monde, de Frédéric Paulhan, « moins une cosmogonie qu’un examen critique des conditions mêmes de l’existence »].

– J.M., « Le Mensonge du monde, par François [sic] Paulhan (Alcan) », La Revue critique des idées et des livres [administrateur-gérant : Henri Martineau], tome XXXIV, n° 197, février 1922, p. 126 [rubrique : « Bibliographie » ; texte complet : « M. Fr. Paulhan est un de nos meilleurs psychologues ; aussi préférons-nous le voir traiter un sujet précis. Tout est mensonge : la science, l’art, la morale, la religion, parce que fictions et symboles. Comment en sortir ? Par “l’ironie, bienveillante, active et clairvoyante”. Sont-ce là théories bien neuves ? »]

– G[uillaume].-L[éonce]. DUPRAT (1872-1956), « Fr. Paulhan : Le mensonge du monde. – 1 vol. Bibl. de phil. cont. Paris. Alcan. », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, quarante-septième année, tome XCIII, mars-avril 1922, p. 310-311 [rubrique : « Philosophie générale » dans : « Analyses et comptes rendus »].

– Jules de GAULTIER (1858-1942), La Vie mystique de la nature, Paris, les Éditions G. Crès et Cie, 4e édition, 1924, 254 p. [p. 16-17 sur L’Esthétique du Paysage, La Morale de l’Ironie, Les Transformations sociales des sentiments ; p. 120 : « M. Fr. Paulhan, qui, depuis de longues années et avec une sûre divination, a réuni un nombre important des paysages du maître [Auguste Pointelin] »].

– Isaak BENRUBI (1876-1943), « Frédéric Paulhan », Philosophische Strömungen der Gegenwart in Frankreich, Leipzig, Felix Meiner Verlag, 1928, p. 47-53 [dans un volume de VIII-529-[7] p. ; voir infra en 1933 pour la traduction française].

– n.s., L’Écho de Paris, n° 16928, 8 juillet 1928, p. 2 [prix Jean Reynaud].

– n.s., « Pont des Arts », Excelsior, 19e année, n° 6418, 8 juillet 1928, p. 2 [grand prix Jean Reynaud ; retronews].

– n.s., Le Figaro, n° 190, 8 juillet 1928, p. 2 [rubrique : « À l’Institut » ; prix Jean Reynaud ; retronews].

– n.s., Le Gaulois, n° 18538, 8 juillet 1928, p. 2 [prix Jean Reynaud, décerné par l’Académie des sciences morales et politiques ; rubrique : « À l’Institut » ; retronews].

– n.s., « Académie des sciences morales et politiques », Journal des débats politiques et littéraires, n° 189, 8 juillet 1928, p. 6f [prix Jean Reynaud ; retronews].

– n.s., « Un prix de 10.000 francs », Comœdia, 22e année, n° 5662, 28 juillet 1928, p. 1 [attribution du prix Jean Reynaud à Jean Paulhan, pour Analystes et esprits synthétiques et pour l’ensemble de son œuvre ; retronews].

– n.s., Le Mercure de France, 40e année, tome CCIX, n° 733, 1er janvier 1929, p. 247 [rubrique « Publications récentes », puis « Philosophie » ; texte complet : « Frédéric Paulhan : Les puissances de l’abstraction. (Bibl. des Idées) ; Nouv. Revue franç. » ; retronews].

– Bernard GROETHUYSEN (1880-1946), Frédéric Paulhan. Les Puissances de l’Abstraction, tapuscrit de cinq pages, s.d., Archives Paulhan. I.M.E.C. [probablement inédit].

– Henri GOUHIER (1898-1994), « Frédéric Paulhan : Les Puissances de l’abstraction. Bibliothèque des idées. (Editions de La Nouvelle Revue Française). », Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques [rédacteur en chef : Frédéric Lefèvre], huitième année, samedi 9 février 1929, p. 8ef [rubrique : « Les livres de philosophie » ; portrait photographique non crédité, légendé « Frédéric Paulhan »].

– Ramon FERNANDEZ (1894-1944), « Les Puissances de l’abstraction, par Frédéric Paulhan (Éditions de la N.R.F.) », La N.R.F., 16e année, t. XXXII, n° 186, 1er mars 1929, p. 399-401 [rubrique « Littérature générale » dans « Notes »].

– … et DURAND, « Un livre par jour », Le Soir, 44e année, n° 200, 20 juillet 1929, p. 2e [sur Les Puissances de l’abstraction ; retronews].

– Henri GOUHIER, « Frédéric Paulhan », Les Nouvelles littéraires, 10e année, n° 441, samedi 28 mars 1931, p. 1b [portrait non crédité légendé « Frédéric Paulhan » ; « Les Nouvelles Littéraires apprennent avec peine la mort du psychologue Frédéric Paulhan, père de notre ami Jean Paulhan, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Française. Frédéric Paulhan laisse une œuvre importante et variée, dont les principes se trouvent posés dès son premier livre : L’activité mentale et les éléments de l’esprit (1889). […] ce grand travailleur ne pensait pas que ses recherches fussent terminées, comme le prouve un très intéressant article sur Le Rire, publié par la Revue philosophique au début de 1930. » (voir supra en janvier-février 1931)].

– n.s., « On annonce la mort de M. Frédéric Paulhan […] », Comoedia, 25e année, n° 6642, 28 mars 1931, p. 3 [« Petit Courrier littéraire » ; retronews].

– n.s., « Mort de M. Frédéric Paulhan », L’Intransigeant, n° 18786, 28 mars 1931, p. 2 [retronews].

– n.s., « M. Frédéric Paulhan vient de mourir », Paris Soir, 9e année, n° 2731, 29 mars 1931, p. 5 [retronews].

– André FRANK (1909-1971), « Frédéric Paulhan vient de mourir », La République, 3e année, n° 658, 29 mars 1931, p. 2b [rubrique : « Les Lettres » ; retronews].

– Ramon FERNANDEZ (1894-1944), « Frédéric Paulhan », La N.R.f., 19e année, t. XXXVI, n° 211, 1er avril 1931, p. 603-604 [en tête de la rubrique : « Notes » ; début : « Il est rare qu’à soixante-quinze ans un homme laisse encore après soi des espoirs frustrés. C’est pourtant ce qui advient à Frédéric Paulhan. […] C’est un des grands observateurs et peut-être le plus impartial témoin de la vie mentale qui disparaît. Sa noblesse de caractère venait du même fond que sa jeunesse intellectuelle : de sa distraction de tout ce qui n’était pas la recherche de la vérité. » ; le tiré à part de cette étude est considéré comme le seul ouvrage consacré à Frédéric Paulhan].

– n.s., « Tablettes », Le Journal, n° 14046, 2 avril 1931, p. 4b [rubrique : « À travers les Lettres » ; retronews].

– n.s., « Fr. Paulhan », Revue philosophique de la France et de l’Étranger, cinquante-sixième année, t. CXI, n° 6, juin 1931, p. 475 [rubrique : « Nécrologie » ; texte complet : « Né le 21 avril 1856, mort le 14 mars 1931, Fr. Paulhan, sans avoir jamais enseigné la philosophie, a laissé en psychologie, en morale, en esthétique, en métaphysique une trace profonde et durable. Devançant Ribot dans la critique de l’associationnisme, il montra dès 1889, dans L’activité mentale, l’importance prééminente des fonctions de synthèse et de finalité. Il reconnut ainsi une loi de systématisation, dont la contre-partie est une loi d’inhibition, toutes deux également foncières. Sur cette distinction il fonda une classification des caractères (Les caractères) et des intelligences (Les types intellectuels, Esprits logiques et esprits faux ; Analystes et esprits synthétiques). À partir de 1900 il concentra son attention sur les effets de la seconde loi, en vertu de laquelle le monde lui apparut incohérent et mensonger (Le mensonge du monde, La morale de l’ironie, Les mensonges du caractère). Citons parmi ses principaux ouvrages : Les phénomènes affectifs, Logique de la contradiction, Psychologie de l’invention, Le mensonge de l’art, L’esthétique du paysage, Les transformations sociales des sentiments, et, récemment parus, La double fonction du langage et Les puissances de l’abstraction. Fr. Paulhan se vit attribuer, en 1928, le prix Jean Reynaud, un des plus importants dont dispose l’Académie des Sciences morales et politiques. Il était un des plus anciens et des plus fidèles collaborateurs de cette Revue. »]

– Jean PAULHAN (1884-1968), sans titre, note placée en tête des « [Réflexions] » de Frédéric Paulhan, dans : La Nouvelle Revue française, tome XXXVII, 19e année, n° 216, 1er septembre 1931, p. 353.

– Jules de GAULTIER (1858-1942), « Une philosophie de la contrariété / Frédéric Paulhan », Revue philosophique de la France et de l’Étranger [dir. L. Lévy-Bruhl], cinquante-septième année, tome CXIV, n° 7 et 8, juillet-août 1932, p. 5-44.

– J. BENRUBI, Les Sources et les courants de la philosophie contemporaine en France, Paris, librairie Felix Alcan, 1933, 2 vol., VIII-959 p. (Bibliothèque de philosophie contemporaine) [imprimerie des Presses universitaires de France ; mention de Frédéric Paulhan p. 69-70 et chapitre intitulé « Frédéric Paulhan » p. 74-83 ; extrait : « Paulhan peut être considéré comme un représentant de la psychologie sans âme. » (p. 74)].

– n.s., Paris soir, 11e année, n° 3567, 12 juillet 1933, p. 7a [« Lettres – Arts - Curiosités » ; « Dans la revue La Franche-Comté et Monts-Jura, Charles Léger évoque des souvenirs sur le peintre Auguste Pointelin dont les fusains resteront célèbres. Ami de Courbet et du philosophe Frédéric Paulhan, Pointelin était aussi très prisé par Gustave Geffroy, qui écrivit sur lui un poème où tout l’art du peintre est évoqué. » ; retronews].

– Collection Fr. Paulhan, catalogue des tableaux modernes, aquarelles, pastels, dessins, par [87 artistes], sculptures par Carpeaux, Carriès, Hoetger, C. Meunier, dont la vente aux enchères publiques aura lieu Hôtel Drouot, Salle N° 20, les Lundi 26 et Mardi 27 février 1934, à deux heures / commissaire-priseur : Me Étienne ADER, 6 rue Favart, Paris (IIe) / Expert : M. André SCHOELLER, 13 rue de Téhéran, Paris (VIIIe) / Exposition publique : Hôtel Drouot, le dimanche 23 février 1934, de deux à six heures / Ordre des Vacations : le Lundi 26 février : Numéros pairs, le Mardi 27 février : numéros impairs [catalogue précédé de « Sur les Peintres de Paysage », n.p., extrait de L’Esthétique du Paysage].

– The Chicago Tribune and The Daily news, New York, n° 6021, 27 février 1934, p. 2b [paragraphe complet : « Me Etienne Ader, assisted by M. Schœller, began the sale of the interesting collection of modern paintings and sculptures of Frédéric Paulhan. In the course of this sale were noted these prices : Laprade’s La Châtelaine, 4,000 francs ; Lebourg’s Notre-Dame de Paris, 6300 francs ; Utrillo’s Descente du Mont-Cenis, 3.400 francs. » ; retronews].

– Émile BRÉHIER (1876-1952), Histoire de la philosophie, Paris, Félix Alcan, 1937, t. II, vol. 3, p. 598 [référence à Joseph de Maistre et sa philosophie, 1893].

– Émile BRÉHIER (1876-1952), Histoire de la philosophie, Paris, Félix Alcan, 1938, t. II, vol. 4, p. 1136 [« Déjà Frédéric Paulhan dans de nombreux ouvrages, dont les derniers sont d’un moraliste autant que d’un psychologue, faisait ressortir un caractère universel de la vie mentale, l’association systématique et la finalité immanente qui unissent les éléments de l’esprit (L’activité mentale et les éléments de l’esprit, 1889 ; Les mensonges des caractères, 1905 ; Le mensonge du monde, 1921) »].

– Raoul RAGUENAU, « Une révolution désincarnée », Au travail, 3e année, n° 121, 29 mai 1943, p. 2 [citation d’Esprits logiques et esprits faux ; retronews].

– [ÉTIEMBLE (1909-2002)], Valeurs, Le Caire, revue de critique et de littérature, n° 1, avril 1945, p. 1 [en exergue : « Il me semble qu’en ce moment ce qui serait plus souhaitable que de nouveaux progrès de l’industrie et même que de nouveaux progrès scientifiques sur bien des points, ce serait l’exacte appréciation et la mise en valeur de tous les résultats acquis déjà la critique générale des valeurs et leur systématisation. FR. PAULHAN »].

– Julien BENDA (1867-1956), « De la mobilité de la pensée selon une philosophie contemporaine », Revue de Métaphysique et de Morale, 50e année, n° 3, juillet 1945, p. 161-202 [p. 196, citation de la Psychologie de l’invention : « Si l’ensemble n’exerçait un contrôle sur le jeu des éléments et ne faisait un choix parmi les produits de ce jeu, il se produirait des divagations sans lien entre elles, des éparpillements sans portée de l’imagination, des inventions sans doute, en un sens, mais des inventions de rêveur ou d’aliéné » ; un projet d’article exclusivement consacré à Frédéric Paulhan est évoqué dans la lettre de Julien Benda à Jean Paulhan datée du « 18. 7. [19]44 »].

– Maurice PRADINES (1874-1958), Traité de psychologie générale, Paris, Presses universitaires de France, 1946, p. 363 [extrait : « Cependant, si l’inspiration la plus commune a ce sens, il était fatal qu’elle apparût encore comme fort mystérieuse aux psychologues (Ribot, Paulhan, Séailles, Guyau) qui, ne pouvant manquer de reconnaître son rôle considérable dans la création esthétique, n’ont point connu le caractère profondément naturel et même biologique du ravissement qui définit l’imagination d’art spontanée dont cette inspiration procède. »]

– Henri BERGSON (1859-1941), L’Énergie spirituelle, Paris, F. Alcan, éd. citée : P.U.F., 1949, p. 175 (coll. « Bibliothèque de philosophie contemporaine fondée par F. Alcan ») [« M. Paulhan a montré sur des exemples du plus haut intérêt comme l’invention littéraire et poétique va ainsi “de l’abstrait au concret”, c’est-à-dire, en somme, du tout aux parties et du schéma à l’image. » Bergson indique en note : « Psychologie de l’invention, Paris, 1901, chap. IV »].

– Henri CLOUARD (1889-1974), Histoire de la littérature française du symbolisme à nos jours, Paris, Albin Michel, 1949, t. II, p. 534-535 [chap. « Psychologues expérimentaux »].

– Henri THOMAS (1912-1993), « Jean Paulhan, fils de Frédéric », Cahiers des Saisons [dir. Jacques Brenner], n° 10, avril-mai 1957, p. 285-288.

– Claude DIGEON (1920-2008), La Crise allemande de la pensée française (1870-1914, Paris, P.U.F., 1959, 568 p. [voir p. 467 un extrait de la réponse de Frédéric Paulhan à l’enquête du Mercure de France sur l’Allemagne, en 1902 : « je crois à l’influence de l’Allemagne en France et je pense que cette influence, malgré quelques inconvénients, a été bonne et peut l’être encore. »]

– C. BELLON, « Le Matérialisme dialectique de Frédéric Paulhan », La Revue de Métaphysique et de Morale, 65e année, n° 1, janvier-mars 1960, p. 58-87 [à vérifier].

– Jean GUÉHENNO (1890-1978), Changer la vie. Mon enfance et ma jeunesse, Paris, chez Bernard Grasset, 1961, 253 p. [dans le numéro 59 de la collection « Les Cahiers verts », voir p. 66-67 : « Mon père, en grand secret, m’avait dit, un jour, leur vrai nom, celui qu’ils méritaient et que leurs frères leur avaient donné en les recevant parmi eux, celui de la vertu qu’ils aimaient davantage et s’engageaient à mieux servir. M. Foursac était Villefranche-la-Liberté, Frédéric Paulhan, Montpellier-la-Franchise, le père Vaillant : Paris-la-Probité, le petit Chéhanne : Louvigné-l’Espérance, Jean Bouché : Dax-la-Loyauté, François Blanzat : Limoges-l’Amitié. Qui peut se vanter d’avoir grandi dans un pareil cercle de vertus ? »]

– Mechtilt Meijer GREINER (????-????), « Edgar Du Perron », Preuves, n° 219-220, juillet-septembre 1969, p. 97-106 [mention de Frédéric et Jean Paulhan, p. 101a : « Il [Eddy Du Perron] fut le premier éditeur des Réflexions de Frédéric Paulhan, père de Jean Paulhan. Le recueil fut publié à Java, et réimprimé clandestinement en Hollande, en 1944. »]

– Christian LIGER (1935-2002), « Frédéric : les ruptures / 1856-1896 », Cahiers Jean Paulhan, 3bis, « Histoire d’une famille nîmoise : les Paulhan », Gallimard, 1984, p. 177-202 [volume achevé d’imprimer le 18 septembre 1984].

– Christian LIGER (1935-2002), « Le bibliothécaire / philosophe / Frédéric, le père », Calades. Comité départemental des activités socio-culturelles et éducatives du Gard [dir. Jacques-Olivier Durand], Nîmes, n° 52, octobre 1984, p. 23.

– Christian LIGER (1935-2002), « La quête de Jean Paulhan », Mémoires de l’Académie de Nîmes [précédemment Mémoires de l’Académie royale du Gard puis Mémoires de l’Académie royale de Nîmes], VIIe série, tome LXIII, année 1984, n° 62-63 [dans un volume achevé d’imprimer en septembre 1985, voir p. 18-19 sur Frédéric Paulhan].

– Giorgio CELLI (1935-2011), « Un libro di Jean-Noël Kapferer / La voce del drago », Republica, 10-12 1988 [mention de Frédéric Paulhan, pour L’Activité mentale ; coupure dans le dossier de presse du fonds Paulhan pour 1988].

– Jean PAULHAN, La Vie est pleine de choses redoutables. Textes autobiographiques, texte établi et annoté par Claire Paulhan, Paris, Seghers, 1989, 360 p. [dans un volume de la collection « Pour Mémoire » achevé d’imprimer le 29 août 1989, voir la note 24 de la p. 318].

– Frédéric BADRÉ (1965-2016), Paulhan le juste, Paris, Grasset, 1996, p. 18-20 et 23 sqq.

– André GIDE (1869-1951), Journal 1887-1925, Paris, Gallimard, 1996, p. 140 et 1387 (coll. « Bibliothèque de la Pléiade ») [le 3 septembre 1891, Gide lit Le Nouveau Mysticisme, F. Alcan, 1891 ; l’erreur sur le prénom de l’auteur (François pour Frédéric) est rectifiée par l’index du t. II, 1997].

– n.s., « Frédéric Paulhan / Né le 21 avril 1856 à Nîmes, mort en 1931 », dans : Les rues de la mémoire, Nîmes, Carré d’Art, 1999, n.p. [p. 30-31] [dans une plaquette de 40 pages, notice et deux portraits de Frédéric Paulhan ; en sus, première reproduction d’une toile représentant le jeune Jean Paulhan].

– Jean-Yves (né en 1936) & Marc TADIÉ, Le Sens de la mémoire, Paris, Gallimard, 1999, 357 p. [dans un volume achevé d’imprimer le 28 septembre 1999, voir p. 176 une citation de La Fonction de la mémoire et le souvenir affectif, ouvrage référencé en bibliographie p. 349].

– Bernard BAILLAUD (né en 1959), « Frédéric Paulhan (1856-1931) : figure d’un père », La Pensée et la fiction dans les récits de Jean Paulhan, thèse de littérature française présentée pour le doctorat devant l’Université de Paris IV-Sorbonne, 2000, tome premier, p. 17-58.

– Bernard BAILLAUD (né en 1959) & Jacqueline PAULHAN, « Frédéric Paulhan (1856-1931), La Morale de l’ironie », Le Grognard, sous la direction de Stéphane Beau et Goulven Le Brech, Éditions du Petit Pavé, Brissac-Quincé, hors série, 2009, p. 27-34.

– Lutz SCHÄFER, Der Zirkel des Schaffens. Neue Deutungen von Kreativität und ihre Relevanz für den Kunstunterricht, Athena Verlag, 2006, 172 p. [volume achevé d’imprimer le 8 juin 2006 ; sur Frédéric Paulhan, voir p. 74-87].